Il existe deux formes de stress : celui dit chronique qui peut-être défini comme un état durable lié à différentes sources de stress connues et / ou, parfois, insoupçonnées et celui dit aigu, qui est due à un événement vécu comme difficile et soudain. Ce dernier se traduit par une émotion intense et brutale.
Le stress, une réaction naturelle du corps
Qu’il s’agisse de l’un ou de l’autre, le stress est une réaction naturelle d’adaptation de l’organisme à des agressions extérieures physiques, psychologiques ou à des situations difficiles.
Des chercheurs ont voulu savoir si embrasser son partenaire avant un moment stressant pouvait faire diminuer le taux de cortisol, l’une des hormones du stress, et donc l’angoisse en général. Leurs travaux viennent d’être publiés dans la revue PLOS ONE.
76 participants en couple
La cortisol est libérée dans l’organisme d’une personne lorsque celle-ci vit une situation stressante. Pour mesurer son taux, il est possible de faire un test d’urines ou salivaire, une prise de sang ou directement par une analyse des cheveux.
Lors de leurs expériences, les scientifiques ont réuni 76 participants en couple et les ont confrontés à une situation stressante : garder une main dans un bain d'eau glacée pendant trois minutes tout en étant observés et en regardant fixement une caméra. Avant de passer ce test, la moitié devait embrasser leur partenaire.
Chez les femmes, embrasser son partenaire réduit le stress
Avant et après l’expérience, les participants ont fait des tests salivaires pour évaluer leur taux de cortisol. D’après les résultats, les femmes qui ont embrassé leur partenaire avaient un taux plus faible que celles qui ne l’avaient pas embrassé.
En revanche, chez les hommes, ce contact physique n’a eu aucun impact sur leur niveau de stress, aussi bien sur le taux de cortisol, que sur la pression artérielle ou l’état émotionnel aussi mesurés par les chercheurs.
Des recherches à venir sur le contact physique amical
"En tant que femme, étreindre votre partenaire peut prévenir la réponse aiguë au stress de votre corps”, expliquent les chercheurs qui compte désormais poursuivre leur recherches afin de déterminer si ce rapport existe aussi quand le contact physique est amical.
Enfin, ils souhaitent également travailler sur l’impact qu’ont les restrictions sociales durant la pandémie de la Covid-19 sur le niveau de stress et de dépression de la population.