Alors qu’il n’y a encore pas si longtemps, souffrir d’une maladie ou avoir fait de la chirurgie était plutôt passé sous silence, les temps changent. Trois mannequins viennent ainsi de montrer publiquement l’affection dont elles souffrent.
Cara Delevingne et son psoriasis
Ainsi, lundi 2 mai, la mannequin et actrice Cara Delevingne est apparue sur le tapis rouge du Met Gala le buste recouvert de peinture dorée laissant volontairement apparaitre ses plaques de psoriasis sur le corps. La star internationale, qui souffre de cette maladie de peau auto-immune depuis des années, a confié au Magazine W que l’apparition des plaques rouges sur sa peau était liée au stress, comme pour de nombreuses personnes atteintes de ce problème. "Ça se produit seulement pendant la Fashion Week ! Ce qui évidemment est pour moi la pire période de l'année pour être couverte de plaques", a-t-elle déclaré, racontant aussi avoir été discriminée du fait de son apparence au cours de sa carrière. "Les gens portaient des gants et ne voulaient pas me toucher, car ils pensaient que c’était une sorte de lèpre", a-t-elle confié.
Lila Moss et son diabète
Lila Moss, la fille de la célébrissime mannequin Kate Moss, s’affiche quant à elle actuellement dans une campagne publicitaire avec son capteur de Glycémie. La jeune femme, qui avait déjà fait cette démarche lors du Met Gala, est en effet diabétique de type 1, et ne doit donc jamais se séparer de son dispositif d’auto surveillance. "C’est très important à garder dans mon sac, ça m’accompagne partout. J’ai même une balise aérienne Apple pour le suivre avec mon téléphone", a expliqué la mannequin sur la chaîne YouTube de Vogue. "J’ai aussi des comprimés de sucre, au cas où ma glycémie baisse", a-t-elle confié, touchant des milliers de diabétiques.
Kelly Hughes et sa césarienne
Enfin, la mannequin Kelly Hughes fait actuellement la Une du célèbre magazine américain Sports Illustrated en y dévoilant la cicatrice laissée par sa césarienne. Il ne s’agit évidemment pas, dans ce dernier cas, d’une pathologie, mais participe à la volonté de plus en plus présente sur les réseaux sociaux d’assumer les stigmates laissés par les grossesses (on pense par exemple à la photo des vergetures de la mannequin Ashley Graham, qui a récemment eu des jumeaux).