- Un stress répété et/ou intense peut avoir des conséquences sur la santé mentale, déclenchant notamment des dépressions et des burn-out.
- Cela peut aussi avoir des conséquences physiques, comme le déclenchement d'AVC ou d'infarctus.
95% des Français déclarent aujourd’hui avoir au moins une grande source d’anxiété, selon une nouvelle étude de l’IFOP pour le média Mes Bienfaits.
Guerre en Ukraine
La guerre en Ukraine et leur situation financière sont les premières sources de stress pour près d’1 répondant sur 5 (18%). Ils sont plus de 40% à citer au global ces deux sources d’anxiété. "L’éventualité d’une crise économique mondiale" est la 3ème source d’angoisse citée par 37% des interviewés.
Dans le détail, la guerre en Ukraine est la principale source de stress pour les 35 ans et plus (avec un score au global de 50%) et particulièrement pour les 65 ans et plus (61%). "Les cadres sont également très anxieux à ce sujet (58%)", commentent les auteurs de l’étude. La situation financière est quant à elle la principale source de stress des moins de 35 ans (59%). Les femmes déclarent notamment éprouver plus d'anxiété à ce sujet (45%), tout comme les employés et les ouvriers (respectivement 58% et 57%).
Que font les Français pour faire baisser le stress ?
Autre enseignement : près de 2 / 3 des personnes déclarant avoir au moins une grande source de stress essayent de le gérer elles-mêmes (62% mettent en place une action de leur propre initiative), tandis que près d’un tiers des personnes anxieuses s’orientent vers un spécialiste (30%) ou un médecin généraliste.
La 1ère action mise en place par les Français pour réduire leur stress est la pratique d’activités physiques, majoritairement chez les hommes et les cadres. Viennent ensuite l’amélioration du sommeil (21% de citations) notamment chez les moins de 35 ans, les femmes et les professions intermédiaires, et l’amélioration de l’alimentation (20 %) surtout chez les moins de 35 ans et les cadres. "Près d’un tiers des personnes anxieuses par rapport à au moins une des sources de stress ne mettent en place aucune action pour la réduire (29%)", peut-on également lire dans l’enquête.