Au 1er juin 2022 à 10h, 33 cas confirmés de variole du singe (ou monkeypox) ont été rapportés en France: 24 en Ile-de-France, 2 en Auvergne-Rhône-Alpes, 1 en Haut-de-France, 1 en Centre-Val de Loire, 4 en Occitanie et 1 cas en Normandie.
Surveillance
"A ce jour, en Europe, ces cas sont survenus principalement, mais pas uniquement, chez des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH), sans lien direct avec des personnes de retour de zone endémique", précise Santé Publique France. "En l’absence habituelle de Monkeypox en Europe et de lien rapporté par les cas identifiés avec une zone à risque, le contexte européen actuel constitue une alerte et suggère une contamination en Europe", ajoute l’agence.
C’est pourquoi, en France, la surveillance pérenne du Monkeypox par le dispositif de la déclaration obligatoire est renforcée et des messages d’informations ou d’alerte sont adressés aux professionnels de santé. Les échanges se poursuivent par ailleurs avec les autres pays européens, l’OMS et l’ECDC. Dans un avis rendu mardi, la Haute Autorité de santé a recommandé la vaccination des adultes, y compris des professionnels de santé, ayant eu un contact à risque avec un malade atteint de la variole du singe.
Symptômes
La variole du singe est une infection virale habituellement rare en Europe qui se manifeste par de la fièvre, des éruptions cutanées et un gonflement des ganglions lymphatiques. La maladie, généralement bénigne, peut néanmoins être mortelle si elle n’est pas soignée, en particulier chez les jeunes.
Depuis sa découverte en 1970, des cas humains de variole du singe ont été répertoriés dans plusieurs pays africains : le Bénin, le Cameroun, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo, le Gabon, la Côte d'Ivoire, le Liberia, le Nigeria, le Sierra Leone et le Soudan. La contamination se faisait alors via les rongeurs ou les singes.