- Un accident vasculaire cérébral (AVC), également souvent encore appelé "attaque", survient lorsque la circulation sanguine vers ou dans le cerveau est interrompue par un vaisseau sanguin bouché (AVC ischémique le plus fréquent) ou par un vaisseau sanguin rompu (AVC hémorragique).
Plus d’activité physique réduit le risque de faire un AVC, selon une nouvelle étude.
"La quantité et l'intensité de l'activité physique requises pour prévenir les accidents vasculaires cérébraux (AVC) n'ont pas encore été entièrement évaluées. Idem concernant le temps passé assis", écrivent les chercheurs au début de leur recherche pour justifier leurs démarches.
Un risque accru de 44 %
Pour pallier à ce déficit d’informations, ils ont constitué une cohorte de 7607 Américains âgés de 45 ans ou plus, et ont mesuré leur niveau d’activité physique. "Elle a été évaluée à l'aide d'un capteur (ou « accéléromètre ») fixé sur la hanche des participants et porté pendant 7 jours consécutifs", expliquent les scientifiques.
Puis, après 7 ans de suivi des personnes évaluées, 286 accidents vasculaires cérébraux sont survenus. "Un temps de sédentarité plus élevé a été associé à un risque accru de 44 % d'accident vasculaire cérébral", ont alors déduit les scientifiques.
Prévention
Ces résultats indiquent également que le remplacement du temps passé assis par de l'activité physique légère ou même par de très courtes séances de sport plus vigoureuses peut réduire le risque d'AVC. "Cela signifie que bouger plus et s'asseoir moins est une bonne stratégie de réduction du risque d'AVC chez les adultes", concluent les scientifiques.