Les moustiques tigres sont activement recherchés depuis hier dans le centre-ville à proximité immédiate des arènes de Nîmes.
“Clusters de dengue”
Cette enquête a pour but de procéder à un traitement insecticide à base d’Aqua-K Othrine dans la zone, dans la nuit de jeudi à vendredi, si leur présence est avérée, pour éviter les contaminations.
Ces dernières années, le Gard, Nîmes en particulier, avait connu deux petits "clusters" de dengue, dans les collines et au Mas de Ville, où une quinzaine de cas autochtones (avec une contamination sur place, et non pas rapportée en France métropolitaine) avaient été enregistrés.
"Nous sommes confrontés tous les ans à des cas importés de dengue, même si cela reste assez rare", a déclaré le délégué départemental de l'ARS Claude Rols. "Notre travail consiste à couper les chaînes de transmission le plus rapidement possible, c'est pour cela que ces enquêtes sont menées et qu'on accompagne les personnes concernées. Dans le cas présent, le risque de contaminations est assez faible."
Enquête épidémiologique
En amont, comme le veut la procédure en pareille circonstance, l'Agence régionale de santé (ARS) a mené "une enquête épidémiologique" auprès du malade qui revient de voyage. "L'objectif était de savoir, durant la période de virémie (présence de virus dans le sang, NDLR), où la personne est passée, durant combien de temps, et qui elle a fréquenté", détaille Claude Rols.
Le moustique Aedes albopictus (communément appelé "moustique tigre") est un moustique originaire d’Asie.Il est le vecteur de maladies telles que la dengue, le chikungunya ou le zika. En métropole, ce moustique s’est développé rapidement depuis 2004 et est désormais implanté dans 67 départements d’après le Ministère de la Santé et de la Prévention.