- En cas d’apparition de symptômes de la variole du singe (fièvre et éruption cutanée avec des vésicules), il faut contacter le SAMU.
- Il orientera si besoin vers une consultation médicale.
Sur saisine du ministère chargé de la Santé, la HAS précise la stratégie vaccinale à mettre en œuvre autour d’un cas confirmé de variole du singe (Monkeypox) pour deux groupes de population : les primo-vaccinés, c’est-à-dire les personnes qui ont été vaccinées dans leur enfance contre la variole, et les enfants.
"La HAS recommande ainsi d’administrer une seule dose de vaccin aux personnes contacts à risque et vaccinées contre la variole avant 1980, sauf pour les personnes immunodéprimées", peut-on lire sur son site. De plus, les experts en santé publique proposent que la vaccination des enfants exposés au virus et susceptibles de développer une forme sévère de la maladie puisse être envisagée au cas par cas, par les seuls spécialistes et après une évaluation stricte des bénéfices et des risques.
42 pays touchés
"Nous supprimons la distinction entre les pays endémiques et les pays non endémiques, et présentons les pays ensemble lorsque cela est possible, afin de refléter la réponse unifiée qui est nécessaire". Dans un bulletin d’information envoyé samedi 17 juin aux médias, l’OMS a décidé de supprimer la distinction entre pays endémiques et non endémiques touchés par la variole du singe.
"Un total de 2.103 cas confirmés, un cas probable et un décès ont été signalés à l’OMS dans 42 pays" du 1er janvier au 15 juin, poursuit l’institution. Le 23 juin prochain, elle évaluera si la nouvelle propagation de cette maladie représente une "urgence de santé publique de portée internationale".
Infection virale
La variole du singe est une infection virale habituellement rare en Europe qui se manifeste par de la fièvre, des éruptions cutanées et un gonflement des ganglions lymphatiques. La maladie, généralement bénigne, peut néanmoins être mortelle si elle n’est pas soignée, en particulier chez les jeunes.
Depuis sa découverte en 1970, des cas humains de variole du singe ont été répertoriés dans plusieurs pays africains : le Bénin, le Cameroun, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo, le Gabon, la Côte d'Ivoire, le Liberia, le Nigeria, le Sierra Leone et le Soudan. La contamination se faisait alors via les rongeurs ou les singes.