Au cours de sa vie, une personne sur 6 aura un infarctus cérébral, à savoir une perte soudaine d’une ou de nombreuses fonctions du cerveau. Cette attaque est causée par un arrêt brutal de la circulation sanguine à l'intérieur du cerveau ou par la survenue d'une hémorragie intracérébrale.
"Une caractéristique des AVC est la survenue soudaine des symptômes. (…) Leur intensité peut-être d’emblée maximale, ou s’accentuer sur quelques minutes voire quelques heures", peut-on lire sur le site de l’Inserm. Bien que cette attaque cérébrale se présente sans prévenir, plusieurs symptômes d’un accident vasculaire cérébral peuvent survenir et annoncer l’arrivée de cet infarctus.
Les signes précoces d’un AVC
Un mois avant qu’il ne se produise, un AVC peut se manifester précocement par une paralysie ou un engourdissement du visage et des membres (notamment du bras), qui touche uniquement une seule partie du corps. Une impossibilité à sourire peut également aussi indiquer un futur infarctus cérébral. Autre signe alarmant : un trouble la parole, soit en raison d’une difficulté à articuler ou à trouver ses mots, soit à cause de l’utilisation de mots incompréhensibles ou de difficultés à comprendre ce que l’on entend.
Les patients peuvent aussi avoir du mal à comprendre leur interlocuteur. Avant l’arrivée d’une attaque, on peut également faire face à un problème de vision (une perte de la vue d’un œil ou une vision double) et une perte soudaine de l’équilibre et de la coordination avec une instabilité à marcher. Quelques semaines avant un AVC, il est également possible d’être essoufflé sans aucune raison et de souffrir d’un mal de tête intense, brutal et inhabituel, d’après l’Assurance maladie.
Consulter un professionnel de santé
Si ces signes se présentent, il est conseillé de contacter et de consulter un professionnel de santé afin de prévenir l’apparition d’un accident vasculaire cérébral.