Aller à la rencontre de zones érogènes moins connues permet de décupler son plaisir.
Si le plaisir sexuel existe chez l'homme et la femme, c'est qu'il est utile à la reproduction et donc à l'évolution de l'espèce humaine. En dehors des organes génitaux, stimuler d’autres zones érogènes permet de décupler ce plaisir.
Que sait-on des zones érogènes ?
Si les organes génitaux, c'est-à-dire le pénis, le clitoris et le vagin, sont les zones qui procurent le plus de plaisir, c'est qu'elles ont un but orgasmique, et donc reproductif potentiel pour notre espèce.
Ce que l'anatomie a pu mettre en évidence, c'est que ce sont bien les stimulations de certaines fibres nerveuses, à la fois sur le plan moteur et sensitif, qui permettent une excitation et donc une éjaculation chez l'homme ou une lubrification du vagin chez la femme. Si le nerf pudendal, un des nerfs principaux du bassin, est fortement impliqué, il est loin d'être le seul.
Des zones érogènes étendues chez les deux sexes
Que l'on soit un homme ou une femme, en dehors du nerf pudendal, on trouve aussi d'autres sources de plaisir, et en particulier des innervations sympathiques et parasympathiques qui se situent dans la région autour de l'anus, au niveau des seins, de la bouche, du ventre, de la tête ou du dos.
Les chercheurs estiment que plus on a envie de faire l'amour, et plus ces zones érogènes seraient étendues. Il y a donc tout intérêt à les stimuler.
En savoir plus : "Questions Sexo : Les réponses à toutes vos questions !" du Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français (CNGOF).