Où coucher son nouveau-né ? Dans quelle position doit-il dormir ? Peut-on placer son doudou dans son berceau ? Ces questions sont celles que se posent régulièrement les parents avant de mettre au lit leur bébé. Pour les aider, l'American Academy of Pediatrics (AAP) a récemment publié des conseils pour prévenir les risques de mortalité des tout-petits durant leur sommeil. "La mort d'un bébé est tragique, déchirante et souvent évitable", a déclaré Rachel Moon, professeur de pédiatrie à la faculté de médecine de l'université de Virginie à Charlottesville, dans un communiqué.
Se coucher avec son bébé augmente ses risques de blessure et de décès
Les spécialistes ont signalé que les jeunes enfants devaient toujours dormir seul, mais dans la même pièce que les parents. "Nous savons que de nombreux parents choisissent de partager un lit avec un enfant, par exemple pour faciliter l'allaitement, par préférence culturelle ou parce qu'ils pensent que c'est sans danger. Cependant, il est clairement établi que cela augmente considérablement le risque de blessure ou de décès d'un bébé", a précisé Rebecca Carlin. Le risque de mortalité est 10 fois plus élevé quand l’enfant dort avec quelqu'un qui est fatigué, qui pris des médicaments ou qui a consommé de l'alcool ou des drogues.
Un bébé doit dormir sur le dos et sur une surface plane
La mère et le père doivent aussi s’assurer que le nourrisson soit couché sur le dos et sur une surface plane. La raison est simple : lorsqu’un bébé dort avec une personne sur un canapé ou un fauteuil moelleux, le risque de décès est 67 fois plus élevé. L’AAP préconise également aux parents de ne pas se fier aux moniteurs conçus pour détecter la mort inattendue des enfants, car rien ne prouve qu'ils fonctionnent. Il leur conseille plutôt d’allaiter leurs bébés avant de les coucher, parce que cela réduit le risque de décès.
Autre recommandation : ne jamais placer des jouets, des peluches, des couvertures, des tours de lits ou des oreillers dans le berceau des jeunes enfants, car ils représentent un danger pour eux. "Il est essentiel pour les familles et les pédiatres de s'associer, d'instaurer une confiance et d'avoir des conversations réfléchies sur la manière d’assurer la sécurité des enfants en réduisant les risques", a conclu Rebecca Carlin.