La variole du singe (ou Monkeypox) est en train de se répandre sur tout le territoire. L'agence régionale de santé (ARS) de Corse a confirmé dimanche soir au journal Corse Matin un premier cas sur l’île de beauté.
"Il s'agit d'une personne adulte sans antécédent de voyage dans un pays où circule le virus", indique l’ARS. "Le malade a des symptômes légers et son état ne présente aucun signe de gravité", précisent les autorités. "Les personnes ayant été en contact étroit avec ce patient ont été recensées", ajoutent-elles.
Au 23 juin, 330 cas confirmés de variole du singe ont été rapportés en France : 227 en Ile-de-France, 22 en Occitanie, 21 en Auvergne-Rhône-Alpes, 19 en Nouvelle-Aquitaine, 14 dans les Hauts-de-France, 14 en Provence-Alpes-Côte d'Azur, 6 en Normandie, 3 en Bretagne, 1 en Centre-val de Loire, 1 en Bourgogne-Franche-Comté, 1 en Pays de la Loire et 1 en Grand-Est.
Vaccination
Sur saisine du ministère chargé de la Santé, la HAS précise la stratégie vaccinale à mettre en œuvre autour d’un cas confirmé de variole du singe (Monkeypox) pour deux groupes de population : les primo-vaccinés, c’est-à-dire les personnes qui ont été vaccinées dans leur enfance contre la variole, et les enfants.
"La HAS recommande ainsi d’administrer une seule dose de vaccin aux personnes contacts à risque et vaccinées contre la variole avant 1980, sauf pour les personnes immunodéprimées", peut-on lire sur son site. De plus, les experts en santé publique proposent que la vaccination des enfants exposés au virus et susceptibles de développer une forme sévère de la maladie puisse être envisagée au cas par cas, par les seuls spécialistes et après une évaluation stricte des bénéfices et des risques.
Symptômes
La variole du singe est une infection virale habituellement rare en Europe qui se manifeste par de la fièvre, des éruptions cutanées et un gonflement des ganglions lymphatiques. La maladie, généralement bénigne, peut néanmoins être mortelle si elle n’est pas soignée, en particulier chez les jeunes.