- Au Ouganda, le taux de fécondité est en moyenne de 5,6 enfants par femme.
- Le syndrome d'hyperstimulation ovarienne est une réponse exagérée à un excès d'hormones.
Mariam Nabatanzi est considérée comme la femme la plus fertile au monde. Cette Ougandaise a donné la vie à 45 reprises. À l’âge de 43 ans, elle est mère de 29 garçons et 16 filles, selon le quotidien espagnol El Mundo. À 12 ans, la jeune femme a été mariée de force. Un an plus tard, elle a accouché de jumeaux. Cinq autres paires de jumeaux les ont suivis, ainsi que cinq paires de triplés et cinq paires de quadruplés.
"Une prédisposition génétique à l'hyperovulation"
Après avoir accumulé les grossesses, les médecins ont annoncé à Mariam Nabatanzi qu’elle était atteinte d’hyperfertilité. En clair, la patiente avait plus de chances de fécondation. Les praticiens lui ont indiqué qu’elle avait des ovaires anormalement grands qui libéraient plusieurs ovules à la fois, d’après le quotidien canadien National Post. "Dans son cas, il s'agit d'une prédisposition génétique à l'hyperovulation qui augmente considérablement les chances d'avoir des naissances multiples", a déclaré au Daily Monitor le Dr Charles Kiggundu, gynécologue à l'hôpital Mulago de Kampala.
Continuer à tomber enceinte pour préserver sa santé
Les professionnels de santé ont signalé que la quadragénaire pouvait souffrir de problèmes de santé si elle cessait de donner la vie. Selon la Mayo Clinic, une fédération hospitalo-universitaire et de recherche américaine, le syndrome d'hyperstimulation ovarienne peut provoquer une prise de poids rapide en 24 heures, des douleurs abdominales intenses, des caillots sanguins, des nausées et des vomissements ainsi que des problèmes respiratoires.
Désormais âgée de 43 ans, Mariam Nabatanzi a pu arrêter de tomber enceinte, trois ans après avoir eu son dernier enfant. Elle a expliqué que le gynécologue avait "coupé (son) utérus de l’intérieur". "C’était la grâce de Dieu de vouloir me donner (tant) d’enfants", a-t-elle confié.