- En cas d’apparition de symptômes de la variole du singe (fièvre et éruption cutanée avec des vésicules), il faut contacter le SAMU.
- Il orientera si besoin vers une consultation médicale.
Au 28 juin, 440 cas de variole du singe ont été confirmés en France : 312 en Ile-de-France, 30 en Occitanie, 29 en Auvergne-Rhône-Alpes, 21 en Nouvelle Aquitaine, 16 en Provence-Alpes-Côte d'Aur, 16 dans les Hauts-de-France, 7 en Normandie, 3 en Bretagne, 3 Grand-Est, 1 en Centre-Val-de-Loire, 1 en Bourgogne-Franche-Comté et 1 en Pays-de-la-Loire.
Investigation
"Sur les 399 cas confirmés au 27 juin, 358 ont fait l’objet d’une investigation, 5 sont injoignables ou ont refusé de répondre au questionnaire et 36 sont en cours d’investigation", précise Santé Publique France. Parmi ces cas, on compte un enfant scolarisé dans une école primaire d’Ile-de-France. Il a été pris en charge médicalement et ne présente aucun signe de gravité. "Un autre cas probable a été identifié au sein de la même fratrie", ajoutent les experts en santé publique.
Les adultes touchés ont entre 19 et 71 ans. Parmi les cas investigués, 74% ont présenté une éruption génito-anale, 72% une éruption sur une autre partie du corps, 70% une fièvre et 72% des adénopathies.
La variole du singe est une infection virale habituellement rare en Europe qui se manifeste par de la fièvre, des éruptions cutanées et un gonflement des ganglions lymphatiques. La maladie, généralement bénigne, peut néanmoins être mortelle si elle n’est pas soignée, en particulier chez les jeunes.
Vaccination
Sur saisine du ministère chargé de la Santé, la HAS précise la stratégie vaccinale à mettre en œuvre autour d’un cas confirmé de variole du singe pour deux groupes de population : les primo-vaccinés, c’est-à-dire les personnes qui ont été vaccinées dans leur enfance contre la variole, et les enfants.
"La HAS recommande ainsi d’administrer une seule dose de vaccin aux personnes contacts à risque et vaccinées contre la variole avant 1980, sauf pour les personnes immunodéprimées", peut-on lire sur son site. De plus, les experts en santé publique proposent que la vaccination des enfants exposés au virus et susceptibles de développer une forme sévère de la maladie puisse être envisagée au cas par cas, par les seuls spécialistes et après une évaluation stricte des bénéfices et des risques.