- Selon une étude Omnibus YouGov, réalisée en 2017, 25% des Français ne mettent pas de crème solaire.
- La crème doit être appliquée toutes les heures sur les parties du corps découvertes, et après chaque baignade.
- Les bébés et les enfants en bas âge ne doivent pas être exposés au soleil directement.
Les vacances d’été approchent à grands pas. Pour celles et ceux qui partent, c’est le moment de se procurer une crème solaire pour être protégé tout l’été. Face au grand nombre de produits disponibles, le choix n’est pas évident. Mais quelques astuces permettent de trouver la crème la plus adaptée.
UVA et UVB : les deux dangers du soleil
Avant toute chose, le Syndicat national des dermatologues-vénérologues recommande de choisir une crème 50+, qui protège des UVA et des UVB. Les premiers représentent 95% des rayonnements solaires, ils sont indolores mais peuvent accélérer le vieillissement cutané, augmenter le risque de cancer de la peau ou générer des allergies au soleil. Les seconds, les UVB, représentent 5% des UV et ils sont douloureux : ce sont eux qui sont responsables des coups de soleil.
Une trentaine de filtres autorisés
Pour nous protéger des rayons, les crèmes solaires contiennent des filtres. Ils peuvent être organiques ou chimiques. Dans ce cas, ils agissent en absorbant les rayonnements UV. Les filtres minéraux les réfléchissent : ce sont principalement l’oxyde de zinc et le dioxyde de titane. La réglementation européenne autorise une trentaine de filtres, "évalués sans risque pour la santé humaine". L’objectif est d’écarter les perturbateurs endocriniens, qui peuvent interférer avec notre système hormonal. Pour être autorisées à la vente, les crèmes solaires doivent respecter les critères de cette réglementation. Quelle que soit la combinaison de filtres utilisée, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes rappelle que "des allégations comme ‘écran total’ ou ’protection totale’ ne devraient pas être utilisées. (…) Aucun produit solaire n’offre une protection totale contre les rayonnements ultraviolets."
Comment éviter de polluer les océans ?
En se baignant, le risque est que le produit utilisé aille dans l’eau et contamine l’environnement. Pour éviter cela, le premier réflexe est de choisir une crème résistante à l’eau : cela signifie qu’elle a passé des tests prouvant que les filtres ne se dissolvent pas lors du bain. Néanmoins, il y a d’autres composés qui peuvent avoir des conséquences sur l’environnement. Les étiquettes mentionnent parfois si l’ensemble des composés sont biodégradables. Sinon, des labels ont été créés pour certifier les produits solaires respectueux de l’environnement, comme Ocean Protect ou Ocean Approved.
La crème, nécessaire mais pas suffisante
Si elle est respectueuse de l’environnement et de votre santé, la crème n’est pas une solution miracle pour se protéger. "Le protecteur solaire n’est pas destiné à augmenter votre temps d’exposition", alerte le SNDV. Si la peau bronzée est un critère physique valorisé, elle est en réalité "une réaction de la peau face à l’agression des UV". C’est "une capacité d’autodéfense, que les peaux les plus blanches n’ont pas forcément", complète le syndicat.
exposition trop importante au soleil augmente le risque de coups de soleil, mais aussi de cancers de la peau. Pour se protéger, la crème ne suffit pas. Le SNDV rappelle qu’il ne faut pas s’exposer entre 11 et 16 heures, et ne pas se fier aux conditions météo : le vent et les nuages peuvent réduire l’ensoleillement et la sensations de chaleur, mais les rayons UV restent présents et tout aussi dangereux. "Les vêtements, sombres de préférence, constituent la meilleure des protections", ajoute le SNDV.