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Syphilis, gonorrhée... attention aux maladies sexuellement transmissibles cet été

Syphilis, gonorrhée, chlamydia : faites attention aux maladies sexuellement transmissibles (MST) cet été. 

Syphilis, gonorrhée... attention aux maladies sexuellement transmissibles cet été Wavebreakmedia/istock




L'ESSENTIEL
  • Au total, il existe une trentaine d’infections sexuellement transmissibles.
  • Selon l’Organisation mondiale de la santé, plus d’un million de personnes contractent une IST chaque jour dans le monde.
  • Les préservatifs sont la meilleure protection contre les IST.

Les infections sexuellement transmissibles ont augmenté de 30% entre 2020 et 2021. Cette hausse s’explique par les différents confinements, qui ont réduit l’accès au dépistage et par un manque d’information des jeunes. Les professionnels de santé s’inquiètent aujourd’hui d’une possible multiplication des cas pendant l’été. 

Profiter, en restant protégé !

"Avec les vacances, on se détend, on pense moins à sa protection, à la prévention, on s’abandonne", rappelle le Ministère de la santé dans un communiqué. Pour limiter les risques, il est nécessaire d’utiliser des préservatifs lors des rapports sexuels. "Les infections sexuellement transmissibles se transmettent principalement par contact cutané lors d’un rapport sexuel, vaginal, anal ou oral", précise l’Assurance maladie. Elles sont provoquées par des agents infectieux. "Il peut s'agir de virus, de bactéries ou de parasites", explique l’Assurance maladie. Or elle constate que les augmentations des infections à Chlamydia chez les femmes et à gonocoque chez les hommes sont liées à une "utilisation non systématique du préservatif". La protection passe aussi par la vaccination, disponible pour l’hépatite B et le papillomavirus. 

Un dépistage en baisse

En cas d’exposition à l’un de ces agents infectieux, il est primordial de se dépister. Santé Publique France observe que ce n'est plus forcément un réflexe. "Les baisses du recours au dépistage en 2020, observées à la fois pour le VIH et les IST bactériennes, peuvent laisser craindre un retard au diagnostic et une circulation plus importante de ces infections", explique l’organisme. Mais la crise de la Covid-19 ne serait pas la seule responsable de cette diminution, les professionnels de santé constatent un défaut d’information des jeunes. "Ce sont souvent des IST asymptomatiques et les gens ne se rendent donc pas compte qu'ils sont infectés, indiquait le docteur Pascal Pugliese, qui exerce au service d’infectiologie de Nice, à France Info. Cela peut avoir des conséquences sur la circulation du virus ou des bactéries, parce qu'ils vont transmettre des IST."

Comment accéder aux tests ? 

Sur l’ensemble des IST existantes, certaines sont plus fréquentes. L’Assurance maladie cite les chlamydioses, liées à la bactérie Chlamydia trachomatis, les infections par le papillomavirus humain, l’hépatite B, l’herpès génital, l’infection à gonocoque, la syphilis et les infections par les mycoplasmes et/ou la trichomonase. La technique de dépistage n’est pas toujours la même en fonction de l’IST : cela peut être une prise de sang, un examen clinique des organes génitaux ou une analyse d’urines. Ces examens peuvent être réalisés par le médecin traitant, au Planning Familial ou dans un centre dédié au dépistage. 

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