- En 2020, 60.033 cas de maladie de Lyme ont été enregistrés.
- Après la morsure, une petite plaque rouge, souvent responsable de démangeaisons, peut apparaître.
Herbes hautes, broussailles, tapis de feuilles mortes… Les tiques vivent dans les prairies, les parcs ou encore les zones boisées et humides. Depuis plus de cinquante ans, ces acariens parasites prolifèrent dans les forêts en Europe. Cette augmentation de leurs populations serait provoquée par la modification des paysages en France, les changements climatiques ou encore les transformations socioéconomiques, d’après un article scientifique publié sur The Conversation. Problème : ces nuisibles se nourrissent du sang de leurs hôtes et sont vecteurs d’agents pathogènes responsables de pathologies infectieuses, telles que la maladie de Lyme. Pour réduire les risques d’infection, il convient de l’extraire correctement et le plus vite possible.
L’usage d’un tire-tique, la méthode la plus efficace
Si une tique est plantée dans la peau, il est conseillé de n’appliquer aucun produit (éther, alcool…) sur la zone concernée, car cela pourrait faire régurgiter les tiques et libérer plusieurs bactéries présentes dans leur salive. Pour retirer rapidement cet insecte, la méthode la plus sûre est d’utiliser un tire-tique, vendu en pharmacie. Selon l’Assurance maladie, il convient d’agripper délicatement le parasite au plus près de la peau et de le tirer doucement mais fermement, en faisant un mouvement circulaire pour ne pas arracher sa tête.
La pince à épiler est "peu conseillée"
Si le patient ne dispose pas d’un tire-tique, il peut avoir recours à une pince à épiler. Pour l’enlever efficacement, il doit saisir la tique à la base en tirant vers le haut, mais sans faire mouvement rotatif. Interrogé par TF1info, l'Union de syndicats de pharmaciens d'officine (USPO) a signalé que cette technique était "difficile" et "peu conseillée".
Une fois la tique retirée, il est préconisé de désinfecter sa peau avec un antiseptique à base de chlorhexidine, d'hexamidine ou de povidone iodée ou de l'alcool modifié. Pendant un mois, il est recommandé de surveiller la zone de la peau mordue. "Si vous voyez apparaître une plaque rouge inflammatoire qui s'étend, entre 3 à 30 jours après la morsure, vous devez consulter un médecin car c’est un érythème migrant, symptôme de la maladie de Lyme", peut-on lire sur le site de l’Assurance maladie.