577. C’est le nombre de cas de variole du singe enregistrés en France, au 5 juillet. D’après les données de Santé Publique France, les régions les plus touchées par cette maladie infectieuse sont l’Ile-de-France (387), l’Auvergne-Rhône-Alpes (52) et l’Occitanie (37).
Pour rappel, cette pathologie se manifeste par des vésicules remplies de liquide, qui se dessèchent, forment des croûtes puis cicatrisent. La variole du singe se traduit également par des démangeaisons. "Cette éruption peut s’accompagner de fièvre, de maux de tête, des courbatures et d’asthénie. Les ganglions lymphatiques peuvent être enflés et douloureux, sous la mâchoire, au niveau du cou ou au pli de l’aine. Des maux de gorge sont également signalés", indique Santé Publique France.
La vaccination pour les cas contacts
La Haute Autorité de Santé recommande aux personnes considérées comme cas contact de se faire vacciner contre la variole. Selon Santé Publique France, la dose du vaccin devrait être injectée dans les quatre jours suivant le premier contact à risque. Les cas contact doivent surveiller l’apparition de symptômes, plus précisément prendre leur température deux fois par jour durant trois semaines, car la fièvre marque le début de la contagiosité. En cas de signes évocateurs de la maladie infectieuse, ces derniers doivent solliciter le 15.
L’isolement pour les malades
Quant aux personnes ayant contracté la variole du singe, ils doivent s’isoler chez eux pendant trois semaines à partir de la date de début des symptômes s’ils ne doivent pas être hospitalisés. Au sein du domicile, les malades doivent porter un masque chirurgical. Autre recommandation : ils ne doivent pas avoir de rapports sexuels jusqu’à 21 jours après le début des signes cliniques.