Un impératif : pas de pétards bricolés et recours à des artificiers professionnels pour acheter le matériel nécessaire.
Il existe des valises prêtes à l’emploi, mais n’oubliez jamais qu’il s’agit d’explosifs et que vous manipulez de la poudre... Bien sûr, un pétard qui explose, c’est « rigolo ». Tout le monde possède au moins un ou deux souvenirs d’enfance à ce sujet. Le problème, c’est que c’est également parfois dangereux.
Toutefois, selon une enquête récente, les accidents dus aux pétards sont rares, puisqu’on n’en compte que 150 par an, qui touchent 9 fois sur 10 des garçons, entre 10 et 14 ans dans 50 % des cas. Ce sont essentiellement des brûlures des mains, mais aussi de la face, des yeux, ainsi que des traumatismes des oreilles. Le souffle de l’explosion projette à vive allure des particules incandescentes, des débris de pierre ou de bois.
Chaque année, les spécialistes de la chirurgie de la main et des yeux voient arriver de trop nombreuses victimes de ces engins. Des conséquences lourdes avec plusieurs cas de perte complète et définitive de la vision, voire d’énucléation, c’est-à-dire ablation totale du globe oculaire. On estime que plus d’une fois sur deux, les blessures dues aux pétards nécessitent des soins hospitaliers, ce qui veut dire que ce type d’accident est grave.
Très souvent, ce n’est pas le pétard qui est directement en cause, mais le fait qu’un jeune « artificier » met le pétard dans un autre objet, comme une bouteille en verre.
Ces blessures graves se rencontrent le plus souvent chez les enfants de 1 à 4 ans qui assistent leur grand frère. La prévention passe donc aussi par l’éloignement des spectateurs en général, et des enfants en particulier.