- L’activité physique réduit les symptômes de dépression et d’anxiété.
- Dans le monde, un adulte sur quatre ne fait pas de sport aux niveaux recommandés à l’échelle mondiale.
"On ne sait pas si la quantité hebdomadaire recommandée d'activité physique modérée à intense a les mêmes effets bénéfiques sur le risque de mortalité lorsque les séances d'activité sont réparties sur toute la semaine ou concentrées sur un nombre réduit de jours", tels que le week-end. C’est ce qu’a écrit un groupe international de chercheurs dans une étude parue dans la revue JAMA Internal Medicine.
350.978 participants
Pour savoir si les personnes faisant de l’exercice le week-end bénéficient aussi des bienfaits du sport, les scientifiques ont recruté 350.978 adultes ayant déclaré leur activité physique dans le cadre d’une enquête nationale sur la santé réalisée entre 1997 et 2013. Les données des participants ont été liées au registre des décès jusqu'au 31 décembre 2015.
Ensuite, les volontaires ont été suivis pendant environ 10 ans. Ils ont été divisés en deux groupes. Le premier comprenait les personnes physiquement inactives, à savoir celles qui faisaient moins de 150 minutes de sport par semaine. Les participants considérés comme "physiquement actifs" (plus de 150 minutes d'activité modérée ou plus de 75 min d'activité intense) faisaient partie du deuxième groupe. En outre, le groupe "actif" était réparti selon le mode de vie : les sportifs du week-end (1 à 2 séances par semaine) ou les adultes régulièrement actifs (plus de 3 séances par semaine), puis selon la fréquence, la durée des séances et l'intensité de l'activité.
Des taux de mortalité similaires
Selon les résultats, 21. 898 décès, dont 4.130 dus à des maladies cardiovasculaires et 6034 à des cancers ont été enregistrés. "Les rapports de risque pour la mortalité toutes causes confondues étaient de 0,92 pour les sportifs du week-end et de 0,85 pour les volontaires régulièrement actifs", peut-on lire dans les travaux. En clair, les adultes faisant du sport le week-end présentaient des taux de mortalité, toutes causes confondues, similaires à ceux des personnes régulièrement actives.
"Les mêmes bénéfices"
"Les résultats de cette vaste étude suggèrent que les personnes qui pratiquent une activité physique, qu'il s'agisse d’exercices physiques intenses le week-end ou d'une activité sportive régulière, présentent des taux de mortalité, toutes causes confondues, plus faibles que les personnes inactives. (…) Par conséquent, les adultes qui pratiquent une activité physique à des niveaux recommandés peuvent en tirer les mêmes bénéfices, que les séances soient effectuées tout au long de la semaine ou réalisées le week-end", ont conclu les auteurs.