Plus les cas augmentent, plus il y a d'informations sur la variole du singe. Ce mardi 12 juillet, c’est en Nouvelle-Calédonie qu’une personne a été diagnostiquée pour la première fois sur l’île. Le patient revenait d’un voyage en Europe.
Fièvre, lésions cutanées, fatigue…
Ce mercredi 13 juillet, la Direction des affaires sanitaires et sociales de Nouvelle-Calédonie (Dass-NC) a donc délivré de nouvelles données sur cette maladie. Et elles sont plutôt positives. Les premières concernent les symptômes. La personne atteinte de variole du singe en Nouvelle-Calédonie souffrait de lésions cutanées - comme des cloques - et de fièvre. Sur d’autres cas, les scientifiques ont aussi observé un gonflement des ganglions lymphatiques, au niveau du cou, une grande fatigue ou encore des maux de tête.
“La variole du singe est moins contagieuse que la variole et entraîne une maladie plus bénigne”, peut-on lire sur le site de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). En effet, les formes graves sont très rares et, généralement, les symptômes et la contagiosité disparaissent au bout de trois semaines.
Entre 7 et 14 jours d’incubation
La monkeypox ou orthopoxvirose simienne - les autres noms de la variole du singe - est un virus qui se transmet à l’Homme à partir d’animaux ou d’autres humains. Ces derniers sont contagieux dès l’apparition des premiers symptômes et la période d’incubation va de sept à quatorze jours.
Plus précisément, selon Clémentin Vignaud, épidémiologiste au Centre hospitalier territorial (CHT), “la variole du singe se transmet par contact prolongé avec les plaies infectées ou par voie aérienne via des postillons, par exemple. Le contact doit être d'au moins 3 heures et à moins de deux mètres de la personne contagieuse”.
La vaccination post-exposition pour les personnes à risque
Pour freiner la transmission interhumaine de la variole du singe, le gouvernement français a acté ce lundi 11 juillet l’élargissement de la vaccination contre la variole du singe aux groupes les plus exposées, notamment les personnes homosexuelles et trans multipartenaires.
Le vaccin actuellement disponible est administré post-exposition, comme l’expliquait la Haute Autorité de santé (HAS), dans un communiqué publié le 24 mai dernier. Dans ce document, l’instance de santé recommandait “la mise en œuvre d’une stratégie vaccinale réactive, c’est-à-dire autour d’un cas confirmé : les adultes dont le contact avec une personne infectée est considéré comme à risque” doivent se faire vacciner.