“Un petit déjeuner de roi, un déjeuner de prince et un dîner de pauvre..." : le dicton populaire avait tout bon ! Dîner léger, en effet, permet un endormissement rapide, empêche les troubles du sommeil et met de meilleure disposition dès le réveil.
Bonne nuit
Ainsi, certains aliments sont à proscrire si l’on veut bénéficier de tous les bienfaits d’une bonne nuit.
En premier lieu, les pâtes et autres féculents à haut indice glycémique. Sources importantes d'hydrates de carbone (la molécule du sucre), leur consommation est recommandée lors de l'activité physique, mais elles sont à éviter particulièrement lors du dernier repas de la journée puisque l’énergie qu’elles procurent se transforme en graisse si elle n'est pas dépensée.
Hormones régulatrices
Si, en plus, on les accompagne de fromage, on ne rend doublement pas service à notre organisme puisque de par leur apport en graisses, ils sont difficiles à digérer et peuvent entraîner une réaction inflammatoire de l’estomac.
C’est aussi parce qu’ils contiennent un acide aminé, la « tyramine » qui diminue la production des hormones régulatrices du sommeil, qu’il est préférable de les consommer à d’autres moments de la journée.
Très calorique
Parmi les autres aliments qui entraînent une digestion difficile et donc potentiellement des troubles du sommeil, on note également les protéines, notamment celles contenues dans la charcuterie. En consommer le soir n’est pas recommandé parce que la charcuterie est très calorique ce qui peut ralentir le métabolisme et entraîner une prise de poids.
Peu favorable
Le chocolat noir est également à éviter : il stimule notre système nerveux et permet de maintenir notre cerveau en activité plus longtemps. Or c’est exactement l’effet inverse de ce que l’on souhaite avant de se coucher.
Enfin, tous les aliments qui entraînent des reflux acides, des brûlures et des maux d’estomac entrent dans la liste, comme les épices et légumes de la famille des crucifères (cresson, navet, radis, brocolis, chou-fleur..) qui favorisent la production de gaz et une lourdeur peu favorable à l’assoupissement.