Au fil des semaines, le nombre de Français atteints de la variole du singe augmente. Au 21 juillet, 1.567 cas confirmés ont été enregistrés dans l’Hexagone. Pour lutter contre cette maladie infectieuse, la Haute Autorité de Santé (HAS) a précisé sa stratégie vaccinale dans un avis publié le 7 juillet. Elle a recommandé d’administrer une dose du vaccin, fabriqué par le laboratoire danois Bavarian Nordic, aux primo-vaccinés, soit aux personnes ayant été vaccinées dans leur enfance contre la variole, et aux enfants.
L’ouverture d’un centre de vaccination à Paris
Quatre jours après cet avis, la vaccination a été ouverte aux hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes et des personnes trans multipartenaires, aux personnes qui se prostituent ainsi qu’aux personnes exerçant dans les lieux de consommation sexuelle.
Depuis deux semaines, la vaccination se poursuit mais à un rythme lent. C’est pourquoi le ministre de la Santé, François Braun, a annoncé, le 25 juillet, qu’un centre de vaccination spécifique allait ouvrir en Île-de-France, plus précisément dans la capitale. "Demain, à Paris, ouvre un centre qui va pouvoir augmenter très significativement le volume des vaccinations", a-t-il spécifié à BFMTV.
"Des bras supplémentaires" pour vacciner
François Braun a dans le même temps indiqué que les étudiants en médecine pourront prochainement vacciner les Français contre la variole du singe. Cela sera possible après la publication d’un arrêté au Journal officiel, le 26 juillet, qui détaillera les modalités du projet. "Nous avons les doses, il faut maintenant les bras pour vacciner. (…) À ce jour, plus d'une centaine de centres de vaccination sont en place, plus de 42.000 doses ont été déstockées, plus de 6.000 personnes ont reçu cette vaccination préventive", a ajouté le ministre.