Aujourd’hui, 1.581 personnes supplémentaires ont été vaccinées partout en France. Au total, ce sont 11.284 personnes qui sont désormais protégées contre la (variole du singe)”, a indiqué François Braun, le ministre de la Santé, dans un tweet posté le 28 juillet.
Une, deux ou trois doses
Pour être totalement vacciné contre la variole du singe, il faut une seule dose pour les personnes qui ont déjà été vaccinées contre la variole quand ils étaient enfants. Pour les autres, deux doses sont nécessaires. Enfin, pour les patients immunodéprimés, il est recommandé de faire trois doses.
1.837 cas en France
La campagne de vaccination s’est accélérée en France, avec l’ouverture de 118 centres de vaccination sur tout le territoire. Une façon de répondre à l’augmentation des cas. Selon le point de situation du 26 juillet publié par Santé Publique France, il y a 1.837 cas de variole du singe confirmés dans le pays. Et c’est en Île-de-France que la situation est la plus inquiétante : 781 personnes ont été infectées par la maladie, soit 55 % des cas dont la région de résidence est connue. Après, on retrouve l’Occitanie (151 cas, soit 11 %) et l’Auvergne-Rhône-Alpes (150 cas, soit 10 %).
Un élargissement à d’autres catégories
L’élargissement de la vaccination aux personnes les plus exposées, notamment celles homosexuelles, bisexuelles et trans multipartenaires, avait été décidée le 11 juillet dernier par le gouvernement. Le ministre de la Santé a déjà prévu de l’étendre encore à d’autres catégories de la population comme les étudiants en santé, les médecins et les infirmiers retraités.
42.000 doses
On a déstocké 42.000 doses, 32.000 sont déjà disponibles, pour 7.000 personnes vaccinées”, a expliqué François Braun, le ministre de la Santé. Selon lui, le dispositif actuel de 118 centres de vaccination devrait permettre "de vacciner sans problème avec un nombre de doses largement suffisant”.
J’ai décidé de déclarer une urgence de santé publique de portée internationale”, avait déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur général de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) lors d’un point de presse qui clôturait la réunion du comité d’urgence de l’instance de santé le 23 juillet dernier. C’est la septième fois que l’OMS a recours au niveau d’alerte dit "d’urgence de santé publique de portée internationale (USPPI)” qui est utilisée dans des situations "graves, soudaines, inhabituelles ou inattendues”.