- Les complications infectieuses sont plus graves lorsque la plaie touche une articulation.
- Une égratignure touche seulement les couches superficielles de la peau.
La probabilité de tomber, de se couper ou de se faire piquer est importante lorsque l’on a décidé de faire plaisir à son corps. Lorsque cela survient, les gestes élémentaires qu’il faut effectuer dès les premières minutes sont simples. Pourtant, on ne compte plus les complications : des infections locales – la plaie qui suinte et reste douloureuse – voire régionales avec, par exemple, un gros ganglion douloureux à l’aine et la jambe qui se met à gonfler. Les personnes "à risque" comme les diabétiques, d’ailleurs, le savent bien. Les autres pensent que la nature fait bien les choses et qu’effectivement, au niveau microscopique, notre corps est une véritable usine à réparation. Encore faut-il l’aider !
Laver et laisser sécher la plaie
Le premier réflexe est le lavage, à grande eau. Il faut mettre carrément la plaie sous un robinet et laisser couler. C’est indolore et généralement efficace, même pour aider à stopper la petite hémorragie. Puis, il faut ajouter un produit moussant. L’idéal est le savon de Marseille. C’est toujours simple d’en avoir un petit morceau dans ses bagages, la mousse sert à éliminer les produits extérieurs, graviers et poussières, qui pourraient infecter la plaie par la suite. Et les microbulles sont généralement efficaces pour commencer à éliminer les microbes locaux.
Il faut ensuite sécher avec un linge propre puis appliquer un antiseptique en éliminant impérativement tous les produits à base de mercure – très à la mode il y a quelques dizaines d’années. Pour pouvoir suivre l’évolution de la plaie, on conseille également d’utiliser un produit incolore qui ne masquera pas les berges de la blessure. Tous ces gestes effectués, il ne restera plus qu’à laisser faire la nature : si c’est possible, laisser la plaie à l’air, sinon un pansement simple, gaze + sparadrap, suffira. Un pansement à renouveler quotidiennement pour constater, qu’en quelques jours, la peau aura retrouvé un aspect normal.
Consulter un médecin en cas de grosse plaie
Ces gestes sont à adopter pour les plaies minimes. Il est bien évident qu’en cas de grosse plaie, avec une peau très abîmée qui nécessite d’éliminer les morceaux de peau, de faire une suture ou encore qui saigne beaucoup, il est recommandé de rejoindre, le plus vite possible, un professionnel. Avec une règle impérative : ne jamais mettre de garrot. Pour stopper l’hémorragie, si l’on ne connaît pas les points de compression que chacun d’entre nous devrait apprendre par civisme, un gros paquet de linge propre, à défaut la main, posée en appuyant sur la plaie, doit permettre d’attendre les secours.