L’Europe compte désormais sa première victime de la variole du singe.
Vendredi 29 juillet, le Centre de coordination des alertes et des urgences sanitaires du ministère de la Santé espagnol a annoncé que le pays venait d’enregistrer son premier décès lié à cette maladie. Ni la cause, ni la date du décès n’ont en revanche été précisés.
Un mort également recensé au Brésil
Selon l’agence sanitaire, l’Espagne est actuellement l’un des pays comptant les plus de cas de monkeypox. Depuis le début de l’épidémie, 4 298 personnes ont été infectées. À titre de comparaison, en France, Santé publique France a recensé au 28 juillet 1 955 cas confirmés, dont 814 (53 %) en Île-de-France, la région la plus touchée.
Vendredi 29 juillet, les autorités brésiliennes ont également annoncé qu’un homme de 41 ans atteint de la variole du singe était décédé la veille. "Suivi à l’hôpital pour d’autres affections cliniques graves", il souffrait de problèmes importants d’immunité. Au total, ce sont sept décès liés à la variole du singe, dont deux hors d’Afrique, qui ont été recensés dans le monde.
Le plus haut niveau d’alerte déclenché par l’OMS
Face à l’ampleur prise par l’épidémie, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclenché samedi 23 juillet son plus haut niveau d’alerte pour renforcer la lutte contre la variole du singe.
Le directeur général de l’autorité sanitaire a notamment appelé les personnes à risque à prendre des mesures pour se protéger contre la maladie. "Cela signifie faire des choix sûrs pour soi-même et pour les autres, pour les hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes, a-t-il déclaré. Cela inclut, pour l'instant, la réduction du nombre de partenaires sexuels."
"De plus, les personnes infectées doivent s'isoler et éviter les rassemblements impliquant un contact physique étroit et il est conseillé d’obtenir les coordonnées de tout nouveau partenaire sexuel au cas où un suivi ultérieur serait nécessaire", a ajouté Tedros Adhanom Ghebreyesus.