- La vitamine D augmente les concentrations de calcium et de phosphore dans le sang.
- Parmi les aliments riches en vitamine D, on retrouve les poissons gras, certains champignons, le jaune d’œuf, le chocolat noir, les céréales, le beurre ou encore les abats.
Les suppléments de vitamine D sont largement prescrits et utilisés pour améliorer la santé osseuse. Mais "les données sur la prévention des fractures sont contradictoires", ont écrit des chercheurs du Brigham and Women's Hospital (États-Unis) dans une récente étude publiée dans la revue The New England Journal of Medicine.
25.871 participants
Dans le cadre de ces travaux, les scientifiques ont voulu vérifier si la supplémentation en vitamine D3 réduisait les risques de fractures. Pour cela, ils ont recruté 25.871 personnes en bonne santé. "Les participants n'ont pas été recrutés sur la base d'une carence en vitamine D, d'une faible masse osseuse ou d'une ostéoporose. Les fractures incidentes ont été signalées par les volontaires lors de questionnaires annuels et évaluées par un examen centralisé des dossiers médicaux. Les principaux critères d'évaluation étaient les fractures totales, non-vertébrales et de la hanche", peut-on lire dans les recherches.
Aucune diminution du risque de fracture
D’après les résultats, 1.991 fractures incidentes chez 1.551 adultes ont été recensées au cours du suivi de cinq ans. Par rapport au placebo, la supplémentation en vitamine D3 (2.000 UI/jour) n'a pas diminué les risques les fractures totales, non-vertébrales ou de la hanche. Selon les auteurs, la prise de suppléments de vitamine D3 n'avait également aucun effet sur les fractures ostéoporotiques majeures, les fractures du poignet ou les fractures pelviennes.
"Dans l'ensemble, les résultats de cet essai clinique de grande envergure ne soutiennent pas l'utilisation de suppléments de vitamine D pour réduire les fractures chez les Américains en bonne santé. Ces résultats ne s'appliquent pas aux adultes présentant une carence en vitamine D, une faible masse osseuse ou une ostéoporose", a déclaré Meryl LeBoff, auteur principal de l’étude, dans un communiqué.