- Au 28 juillet, 1.955 cas confirmés ont été enregistrés en France.
- Le 1er août, les autorités indiennes ont annoncé le décès d'un homme contaminé par la variole du singe.
La cystite se traduit par des brûlures, une envie obsédante et continuelle d’uriner. Des symptômes que presque toutes les femmes ont connus au moins une fois dans leur vie.
La cystite est en effet une affaire de femmes et de tuyau, car pour, que des microbes infectent la vessie – et donc provoquent une cystite – il faut pour cela qu’ils n’aient pas trop de chemin à parcourir. Le zizi masculin étant, dans le pire des cas, long d’au moins une dizaine de centimètres, la distance est quasi infranchissable pour les microbes les plus communs ; conséquence, l’homme ne souffre presque jamais de cystite.
Elle apparaît souvent dès les premiers rapports sexuels ; elle répond alors au doux nom de « cystite de la lune de miel ». C’est d’ailleurs la vie sexuelle et hormonale qui va rythmer cette maladie.
A ne pas prendre à la légère
Les femmes prennent trop souvent l’habitude de supporter ces souffrances. Pourtant, il ne faut pas prendre cette maladie à la légère. Elle peut, en effet, un jour se transformer en infection de la partie haute de la vessie puis par réaction de voisinage des reins, et là il s’agit d’un tout autre problème, beaucoup plus préoccupant.
Alors, devant toute cystite, le réflexe doit être de prendre un médicament contre la douleur – comme le paracétamol – et surtout pas d’antibiotiques, qui sont pourtant indispensables mais doivent être prescrits par votre médecin après avoir prélevé les urines pour savoir de quels microbes il s’agit pour être certain que l’antibiotique prescrit va être efficace.
Cet antibiotique est d’utilisation facile. D’où la tentation d’en prendre à chaque récidive alors que le microbe n’est peut-être pas le même.
C’est, en effet, la deuxième notion importante, la cystite récidive. Il faut donc essayer de la prévenir. Et pour ce faire, il faut boire beaucoup, environ un litre et demi par 24 heures, et surtout souvent. Il faut également prendre l’habitude d’uriner après les rapports sexuels, faire une toilette intime tous les jours – pas plus – car le mieux étant souvent l’ennemi du bien, les douches vaginales à répétition détruisent la flore naturelle. Certains aliments semblent favoriser les crises. C’est le cas de la bière, du vin et des épices.