Voilà une nouvelle qui pourrait changer la donne dans la lutte contre le cancer du sein. Des chercheurs collaborant avec la North American Menopause Society ont relevé que les régimes riches en acide gras oméga-3 peuvent aider à réduire le risque de cancer du sein. Leurs travaux ont été publiés dans la revue Menopause.
Des aliments riches en acides gras
Autrement dit, le poisson, l’huile végétale, les noix, les graines de lin, l’huile de lin et les légumes à feuilles sont des aliments à privilégier. En effet, ils sont indispensables au corps humain, qui ne produit pas naturellement ce type d’acides gras.
Pour arriver à ce résultat, les chercheurs ont analysé les cas de 1600 femmes issues d’une étude cas témoin en milieu hospitalier. Les scientifiques ont ensuite examiné le lien entre la consommation d’acides gras oméga-3 et le cancer du sein.
Les fruits de mer, des alliés évidents
L’étude a mis en évidence que les femmes avaient un risque plus faible de développer un cancer du sein après avoir consommé des fruits de mer (AGPI n-3 marins et d’AGPI n-3 totaux). En effet, plusieurs acides (l'acide alinolénique alimentaire, l'acide eicosapentaénoïque, l'acide docosapentaénoïque et l'acide docosahexaénoïque) permettent de réduire le risque. Les femmes en surpoids ou obèses qui ont augmenté leurs apports en acides gras ont connu le même résultat.
D’autres résultats plus mitigés
"Cette étude met en évidence l'effet des habitudes de vie et plus particulièrement de l'apport alimentaire en acides gras polyinsaturés sur le risque de cancer du sein. Le mode de vie (ou l'alimentation) est connu pour contribuer jusqu'à un tiers du risque de cancer du sein. Les femmes peuvent affecter leur risque de développer un cancer du sein en apportant des changements alimentaires pour inclure des fruits et des légumes, des fibres et des grains entiers et en évitant les produits animaux et laitiers riches en matières grasses", affirme le dr Chrisandra Shuflet, présidente de la North American Menopause Society, dans un communiqué.
Des expériences précédentes ont donné des résultats plus mitigés sur le sujet. Néanmoins, les auteurs de l’étude affirment que les études antérieures n’ont été effectuées qu’avec des femmes ménopausées.