La maternité de Dourdan (Essonne) fermera ses portes aux parturientes ce lundi 21 octobre suite à une injonction de l’Agence Régionale de Santé (ARS) d’Île-de-France. Manque de personnel, non-respect des normes… de nombreux manquements à la sécurité ont été pointés dans un rapport qui a suivi le décès d’un nourrisson en juin dernier. L’Agence donne un mois à la direction pour rectifier le tir.
Mais que demande-t-elle pour permettre à l’hôpital de rouvrir sa maternité ?
Augmenter les effectifs
L’Agence Régionale de Santé affirme que l’activité de la maternité de Dourdan reprendra dès que les failles de sécurité auront été traitées par l’hôpital. Il faudra notamment pallier le manque de personnel. Lors de l’incident qui a déclenché l’enquête, seule une sage-femme était présente dans la maternité. Le règlement impose qu’au moins une personne puisse l’assister. La direction de l’hôpital a d’ores et déjà annoncé que des entretiens étaient planifiés. L’objectif est de recruter suffisamment de personnel pour assurer la sécurité nécessaire à la réouverture du service.
Mettre les locaux aux normes
L’enquête de l’ARS Île-de-France a également pointé des problèmes dans l’attribution des locaux. Selon France Info, les salles de pré-travail étaient utilisées comme salles de travail. Les normes sanitaires n’étaient donc pas appliquées par le personnel au cours des accouchements. Lors d’une conférence de presse, la direction de l’hôpital a affirmé que le délai d’un mois pour la mise aux normes serait respecté. Cela comprendra notamment une affectation correcte des locaux et un respect strict de celle-ci.
En attendant la réouverture de la maternité, les accouchements seront assurés par les hôpitaux des alentours (Etampes, Rambouillet, Arpajon, Orsay-Longjumeau). Quelque 90 femmes environ sont concernées. L’hôpital de Dourdan continuera en revanche d’assurer le suivi des jeunes mères et les consultations gynécologiques.