- - Selon un baromètre santé réalisé par Odoxa en avril 2022, la santé connectée est perçue, pour 69 % des Français, comme un atout pour la santé en général depuis la crise Covid et les confinements.
- Près de 410 milliards de dollars seront investis en 2022 sur le marché des objets connectés, des logiciels et des services numériques pour la santé, selon un rapport du cabinet d'étude Grand View Research publié en mai.
- Selon un baromètre santé réalisé par Odoxa en avril 2022, la santé connectée est perçue, par 69 % des Français, comme un atout pour la santé en général depuis la crise Covid et les confinements.
Et si votre tatouage devenait votre indicateur de santé? Alors que la technologie s’est faite une belle place dans le monde médical, un autre processus innovant pourrait voir le jour. En Corée du Sud, des chercheurs de la Korea Advanced Institute of Science and Technology (KAIST) ont en effet élaboré un... tatouage nanotechnologique destiné à alerter sur un éventuel problème de santé.
Non invasif
Composée de métal liquide ou encore de nanotubes de carbone, cette encre de tatouage est électronique et non invasive. Elle fonctionne comme une biolectrode, qui sert d’interface entre les structures biologiques et les systèmes électroniques. L’objectif de ce procédé est de surveiller la santé des patients en continu sans effectuer d’examen invasif. En d’autres termes, les porteurs de ces tatouages seraient avertis en cas de problèmes de santé (troubles du rythme cardiaque, etc.).
L’encre de tatouage pourra également être reliée à un appareil d’électrocardiogramme (ou tout autre appareil de mesure) qui pourra analyser les informations sur la fréquence cardiaque ou sur le taux de glucose par exemple.
Un processus en cours
"A l’avenir, nous espérons connecter une puce sans fil intégrée à cette encre afin que nous puissions communiquer, ou que nous puissions envoyer un signal dans les deux sens entre notre corps et un appareil externe", a précisé le professeur Steve Park, chef du projet, à l’agence de presse Reuters. Les scientifiques souhaitent, à l’avenir, trouver une solution pour ne plus utiliser de capteurs.