- L’absence d'odeurs améliorait le bien-être physique, offrant un environnement purifiant grâce à l'élimination de la pollution et des odeurs indésirables associées aux zones urbaines, et permettant ainsi la relaxation.
- La relaxation réduit le stress et fait baisser les taux de cortisol, qui sont souvent associés à la survenue de plusieurs maladies.
Se balader dans un parc, une forêt ou encore dans des prairies fait du bien à notre moral. D’après des chercheurs de l’université du Kent en Angleterre, ce sont les odeurs ressenties dans la nature qui nous aident à être détendus, joyeux et en bonne santé. Pour parvenir à cette conclusion, ils ont réalisé une étude, dont les résultats ont été publiés dans la revue Ambio (A Journal of Environment and Society).
Plusieurs types de bien-être humain
"S'il existe des recherches établissant un lien entre les odeurs et le bien-être, elles se concentrent principalement sur les odeurs en tant que source de nuisance ou de délit. Il est clair que les odeurs ont une influence prépondérante, mais les connaissances sur le lien entre la nature, les odeurs et le bien-être restent très lacunaires", ont indiqué les scientifiques.
Dans le cadre de ces travaux, l’équipe a examiné comment les odeurs ressenties dans la nature contribuent au bien-être des êtres humains au cours des quatre saisons. D’après les résultats, les odeurs affectaient plusieurs types de bien-être humain, le bien-être physique étant le plus souvent mentionné, notamment en ce qui concerne la relaxation, le confort et le rajeunissement.
Des odeurs liées aux souvenirs d’enfance
Selon les auteurs, les odeurs ressenties dans la nature évoquaient des souvenirs d’enfance De nombreuses personnes ont créé des liens avec des odeurs particulières, plutôt qu'avec la forêt elle-même, et les ont associées à un événement mémorable.
"La nature est une expérience multisensorielle et notre recherche démontre l'importance potentielle de l'odeur pour le bien-être. L'étude fournit des résultats qui peuvent éclairer le travail des praticiens, des spécialistes de la santé publique, des politiciens et des paysagistes qui cherchent à améliorer les résultats en matière de bien-être grâce à la nature. De petites interventions pourraient avoir des effets bénéfiques sur la santé publique", a déclaré Jessica Fisher, auteure principale des travaux, dans un communiqué.