- L’origine des leucémies aiguës lymphoblastiques reste encore inconnue.
- Mais cette maladie n’est pas contagieuse ni transmissible.
“Mia venait de commencer la crèche, explique Anjna Caulton au sujet de sa fille. Elle souffrait d’un écoulement nasal et avait une température fiévreuse. Quand je regarde en arrière pendant cette période, elle était particulièrement grincheuse. Elle pleurait beaucoup. J’étais loin de me douter que c’était en fait son système immunitaire qui avait de sérieux problèmes”.
Une bosse et des hématomes
À sept mois, la petite Mia avait tous les symptômes d’un rhume. Au début, sa maman ne s’est pas inquiétée… Mais tout a changé quand son bébé a eu, sans raison, une bosse au-dessus de la tête et des hématomes sur les bras et les jambes : “Je me suis demandé si je la tenais trop fort en changeant sa couche. Ou si ces bleus ne venaient pas de sa crèche. Des centaines de pensées terribles me traversaient l’esprit”.
Une maladie mortelle
Après plusieurs examens passés à l’hôpital, le diagnostic est tombé : Mia était atteinte d’une leucémie lymphoblastique aiguë infantile. Selon le Manuel MSD, il s’agit d’une “maladie potentiellement mortelle dans laquelle les cellules qui se transforment normalement en lymphocytes deviennent cancéreuses et remplacent rapidement les cellules normales de la moelle osseuse”. Elle peut toucher les patients de tous les âges mais est plus fréquente chez les enfants.
75% des cas
“Elle représente ainsi à elle seule 75 % de tous les cas de leucémie de l’enfant âgé de moins de 15 ans, peut-on lire sur le site internet du Manuel MSD. La leucémie lymphoblastique aiguë touche habituellement les jeunes enfants, âgés de 2 à 5 ans. Chez l’adulte, elle est plus fréquente chez les personnes âgées de plus de 45 ans”.
Ecchymoses et hémorragies
La fièvre et les ecchymoses font partie des symptômes, tout comme les hémorragies, la transpiration excessive, la fatigue, la pâleur, des difficultés respiratoires, des douleurs thoraciques ou encore un rythme cardiaque élevé.
Chimiothérapie
Pour traiter cette maladie, plusieurs solutions existent en fonction des patients : chimiothérapie, immunothérapie, une thérapie ciblée et, plus rarement, une greffe de cellules souches ou une radiothérapie. La petite Mia, elle, a dû suivre des séances de chimiothérapie, des transfusions sanguines, des ponctions lombaires et des opérations de la moelle osseuse.
Aujourd’hui, trois ans après sa maladie, Mia va bien. Les équipes médicales en charge de son suivi ont annoncé la rémission de sa maladie.
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