- Le ronronnement du chat produit des vibrations à des fréquences situées entre 25 et 150 Hertz, lesquelles ont de nombreux bienfaits sur la santé physiologique et psychologique.
- On dénombre quelque 14 millions de chats dans les foyers français, selon une enquête Kantar-TNS de 2018.
Ronronthérapie. Le nom peut prêter à sourire, mais c'est pourtant avéré : côtoyer un chat au jour le jour est un véritable antidote contre les maladies cardiovasculaires, le stress, les troubles du sommeil ou encore les idées noires de ses propriétaires, selon une série d'études. A l'heure de la Journée internationale du chat, on vous explique tous ces bienfaits.
Une boule de poils anti-stress
De nombreux travaux ont révélé que le fait d'avoir un chat renforce considérablement la santé cardiovasculaire. Selon une étude américaine, le risque de mourir d'une maladie du cœur, comme d'un accident vasculaire cérébral, est ainsi 30 % moins élevé chez les propriétaires de félins. Et pour cause, la présence du chat - et le fait de le caresser, et le fait qu'il ronronne à nos oreilles, etc. - permettrait, en abaissant la pression artérielle, de réduire le stress, l'anxiété et la nervosité, dixit les travaux de l'American Heart Association.
Une somnifère naturel
Ah, le doux ronronnement du chat sur vos genoux...Ce faisant, l'animal produit des vibrations à des fréquences situées entre 25 et 150 Hertz, lesquelles ont de nombreux bienfaits sur la santé globale et les émotions de ceux qui prêtent l'oreille : atténuation de l'angoisse, boost du système respiratoire, diminution de la douleur... Des chercheurs de l'institut d'observation du sommeil Mayo Clinic ont même noté une amélioration du sommeil chez les heureux propriétaires de ces félins miniatures.
Ces vibrations sonores auraient même des effets bénéfiques sur la densité et la bonne santé de nos os, à tel point qu'elles sont utilisées par les kinés, les orthopédistes et les médecins du sport, explique à Radio France Jean-Yves Gauchet, le vétérinaire qui a théorisé la ronronthérapie.
Anti-allergies
Un nourrisson qui grandit avec un chat à la maison présentera moins de risques de développer des allergies (aux poils de chat, mais aussi aux acariens) et de l'asthme lorsqu'il sera adulte, selon une enquête du Journal of the American Medical Association.
Aptitudes sociales
Les personnes qui vivent avec un chat auraient également davantage d'aptitudes en matière de relations sociales : plus sensibles, plus confiantes en autrui et plus affectives, mais également moins enclines à la tristesse, aux idées noires et au sentiment de solitude, notamment chez les seniors. Et c'est logique, selon les chercheurs : développer des sentiments positifs à l'égard des chats contribuerait à développer de l'empathie vis-à-vis des êtres humains. Si le chien est le meilleur ami de l'Homme, le chat pourrait bien être son meilleur thérapeute !