D’abord la « posologie » de cette activité physique ? L’idéal est 45 minutes, 4 à 5 fois par semaine, et non pas 45 fois une minute par jour, par exemple en prenant les escaliers au lieu de l’ascenseur, ce qui a été le thème d’une campagne officielle, mais complètement irréaliste.
Il y a en effet des endroits pour faire du sport. Alors salle de sports ou pas ?
C’est avant tout une question d’argent et aussi de mode. En n’oubliant pas qu’une salle sport idéale, pour la majorité d’entre nous, c’est un endroit où on peut perdre sa graisse et améliorer son état cardiovasculaire. Donc ce n’est pas au nombre de machines de torture que se fait le choix mais avec quelques appareils simples comme les vélos ou les tapis de course… et c’est aussi pratique de le faire chez soi, si on manque de moyens.
Ce médicament trop consommé est-il dangereux ?
Par exemple est-ce bien raisonnable de courir cinq fois par semaine ? Le meilleur moyen, quelle que soit l’activité, pour ne pas faire d’erreur est d’acheter une montre cardio-fréquence, en vente dans tous les bons magasins de sport. Prenez le modèle le moins cher, car la plupart des fonctions onéreuses supplémentaires ne servent à rien et surtout lisez bien la notice, car si le fonctionnement est on ne peut plus simple, il faut faire un petit calcul pour savoir quelle est la fréquence pour bruler votre graisse et celle qui fait travailler utilement vitre cœur. De nombreux sites internet peuvent aussi vous donner cette information
Course à pied
C’est la solution la plus évidente et la plus économique.
Deux choses : d’abord bien choisir vos chaussures. Sans acheter un modèle trop cher, n’oubliez pas de prendre au moins une pointure et demie au-dessus de votre pointure habituelle, car les pieds sont deux petites choses fragiles dont nous avons bien besoin et qu’il ne sert à rien de martyriser…
Ensuite, il est important de ne pas faire que des sports qui subissent votre poids et alterner avec des activités qui se pratiquent en apesanteur.
Vélo et natation
Deux très simples et populaires. Le vélo et sachez que votre vélo de route sur des rouleaux qui ne coûtent pas cher, forme un excellent home-trainer, bon marché ; par exemple, ne regardez le foot à la télé qu’en faisant du vélo… vous verrez c’est spectaculaire…
Ensuite, il y a la natation… Malheureusement, nous ne sommes pas un pays spécialement nageur. On sait que le poids de notre corps – depuis qu’Archimède a retrouvé son savon – est porté par le liquide. Peu de contre-indications sauf qu’il faut savoir nager et surtout ne pas avoir peur de l’eau. Mais c’est vrai, nous sommes un peuple aquaphobe.
L’aquaphobie est une angoisse incontrôlable qui peut aller jusqu’à une véritable crise de panique, parfois responsable de noyades. Ce sont d’ailleurs la vision ou le témoignage d’accidents qui sont à la base de cette peur. Certains psychiatres vous diront que l’on retrouve également l’origine dans les bains de la petite enfance.
Les maîtres-nageurs constatent tous que de nombreuses personnes refusent par exemple d’apprendre à nager sur le dos sans pouvoir vraiment expliquer pourquoi.
Vaincre sa peur de l’eau, c’est d’abord éviter quelques stupidités : forcer une personne à aller se baigner si elle n’en a pas envie, lui parler de volonté alors qu’elle vous fait part de ses inquiétudes. Pour vaincre tout cela, on peut pratiquer la méthode forte, le recours à un psychothérapeute ou à un sophrologue qui vous apprendront des techniques de relaxation basées sur la respiration, la concentration, et le relâchement du corps. Vous pouvez également vous adresser à des maîtres-nageurs spécialistes du problème. Ils organiseront dans le bassin des enfants de petits jeux pour vous apprendre à mettre tout votre corps dans l’eau, y compris la tête, et surtout à trouver des appuis pour se tenir en équilibre.
Si on résume l’ordonnance idéale pour ses vacances (mais à poursuivre le plus longtemps possible en l’adaptant aux conditions de vie) : par semaine deux séances de jogging en alternance avec soit vélo, soit natation… Car, il faut insister, avoir peur de l’eau c’est se priver d’un plaisir incomparable, celui d’évoluer en quasi-apesanteur dans un liquide chaud, ce qui devrait pourtant nous rappeler les délices de la vie fœtale que nous avons tous connue, comme vrai premier plaisir.