Les vaccins ne sont pas "une solution miracle”. C’est en ces mots que s’est exprimés Rosamund Lewis, en charge de la variole du singe à l'OMS, interrogée sur des cas de monkeypox détectés chez des patients vaccinés.
700 vaccinations
"Nous ne nous attendons pas à une efficacité à 100 % de ces vaccins pour la prévention de la variole du singe", a-t-elle expliqué. "Il faut attendre la deuxième dose pour que le vaccin puisse donner une réponse optimale".
Actuellement les campagnes de vaccination s’intensifient aux quatre coins du monde notamment en France où depuis le début de l’épidémie, plus de 700 vaccinations de personnes considérées comme contact à risque ont été réalisées, indique le ministère de la Santé.
Limiter le nombre de partenaires
La spécialiste de la variole du singe pour l'OMS a également appelé les hommes ayant des relations homosexuelles à limiter le nombre de leurs partenaires, afin d'endiguer la propagation du virus. Pour rappel, la grande majorité des 2.749 cas confirmés recensés dans l'Hexagone a été détectée chez des hommes gays ou bisexuels, d’après le dernier point de situation de Santé Publique France.
Les modes d'exposition
Les experts de l'OMS ont déterminé que l'épidémie de monkeypox était "clairement transmise lors de rapports sexuels", mais ils n'avaient pas conclu s'il s'agissait ou non d'une infection sexuellement transmissible. L'un des principaux modes d'exposition à cette maladie infectieuse est le contact direct, le contact étroit, le contact peau à peau, peut-être même le contact face à face, l'exposition aux gouttelettes ou au virus qui peuvent se trouver dans la bouche.