- 7 Français sur 10 prennent plaisir à entretenir un jardin.
- 63 % des Français disposeraient d’un jardin, qu'il soit privé (58 %) ou partagé (5 %).
Cultiver et entretenir son potager, sa pelouse ou encore ses plantations au quotidien est une satisfaction personnelle pour les jardiniers. Et il se pourrait que la santé mentale en bénéficie également, selon une étude publiée dans la revue Plos One. Des scientifiques de l’université de Floride ont démontré que le jardinage avait des effets positifs sur le moral des personnes, même si ces derniers ne l’avaient jamais fait auparavant.
42 volontaires
Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont mené une expérience sur 42 volontaires, âgées de 26 à 49 ans. Les participantes étaient toutes en bonne santé mais avaient besoin de prescription pour traiter des problèmes de santé mentale, tels que l'anxiété ou la dépression. La moitié des adultes devait suivre des séances de jardinage tandis que les autres participaient à des cours de création artistique d’une durée d’une heure. Les deux groupes avaient huit séances à effectuer et devaient les faire deux fois par semaine. À la fin de l'expérience, un questionnaire a été rempli par les participantes.
Selon Charles Guy, chercheur principal de l’étude, les deux activités choisies impliquent l'apprentissage, la planification, la créativité et le mouvement physique. Par ailleurs, elles sont utilisées à des fins thérapeutiques dans des contextes médicaux.
Un sentiment d’apaisement
Si les deux groupes sentent une amélioration sur leur santé mentale, le groupe ayant jardiné affirme être plus apaisé. Les personnes qui ont participé à cet atelier ont constaté une réduction plus importante de l’anxiété par rapport au groupe de création artistique.
"Cette recherche confirme déjà l'intérêt du jardinage pour le bien-être mental. L'idée d'utiliser le jardinage pour promouvoir une meilleure santé et un meilleur bien-être existe d’ailleurs depuis le 19ème siècle. Être entouré de plantes nous fait déjà du bien. En tant qu'espèce, nous sommes naturellement attirés par les plantes parce que nous en dépendons pour nous nourrir, nous abriter et pour survivre ", a déclaré Charles Guy.
Compte tenu du petit échantillon et de la courte durée de l’expérience, les auteurs souhaitent que les autres chercheurs s'appuient sur cette étude pour les prochaines expériences sur cette thématique.