Mettons les choses au clair : la sciatique est un symptôme. Si les patients ont tendance à considérer ce signe clinique comme une affection, cette douleur signale qu’il y a une irritation dans le bas du dos.
Les origines de cette douleur
Si la sciatique survient après le nerf soit comprimé ou pincé, cela s'explique par une excroissance osseuse, un rétrécissement du canal rachidien ou encore un éperon osseux. Dans les cas les plus complexes, c’est une tumeur vertébrale qui peut entraîner une douleur dans la zone.
Pour la majorité des personnes, une douleur dans la zone des jambes signifie automatiquement une sciatique. Mais cette gêne peut aussi être provoquée par un autre nerf irrité, le nerf fémoral par exemple, qui entraîne une douleur à l’avant de la jambe. Les causes peuvent être également des problèmes vasculaires, une cellulite ou un claquage musculaire.
Comment traiter la sciatique ?
Dans certains cas, les patients peuvent se montrer pessimistes face à une sciatique. Mais il est possible de se tourner vers plusieurs solutions. Un traitement anti-inflammatoire peut être efficace à court terme pour certains cas, mais les autres patients peuvent opter pour une option thérapeutique, c’est-à-dire des injections épidurales de stéroïdes, dans la zone de la moelle épinière. Mais cette méthode n’est pas utilisée en cas de sciatique chronique.
L'activité physique pour prévenir la douleur
Enfin, on peut limiter les risques de sciatique. L’activité physique peut permettre de réduire les probabilités de douleurs lombaires. La pratique du Pilates, qui renforce le tronc et est adaptée pour combattre les douleurs sciatiques, en est un parfait exemple. Le renforcement des muscles du dos et de l’abdomen, est également une option pour limiter les risques de récidives. Tout dépend également de vos habitudes : la posture, la souplesse des ischio-jambiers ou encore la bonne conservation de votre colonne vertébrale.