Des chercheurs du Lawrence Berkeley National Laboratory (Berkeley Lab) du Département américain de l'énergie ont publié une nouvelle étude sur la fumée tertiaire (THS, pour "Thirdhand smoke").
Cette fumée est celle qui, une fois la cigarette éteinte, reste piégée dans les cheveux, sur la peau, les tissus, les tapis, les meubles ou les murs d’une maison. L’étude révèle qu’elle peut rester dans les maisons et sur certaines surfaces pendant des années et être néfaste à la santé des personnes.
Même quand l’odeur est partie, les substances restent
Même dans les maisons sans odeur de tabac perceptible, des contaminants peuvent rester. Lorsque la nicotine dans la fumée de cigarette interagit avec l'acide nitreux, une molécule courante dans l'air intérieur (et extérieur), elle laisse en effet un résidu de trois composés, appelés "nitrosamines spécifiques du tabac", dont deux (connus sous les acronymes NNK et NNN) sont des cancérigènes connus. Or, ceux-là peuvent être ingérés par inhalation de l’air et de la poussière ou par contact avec la peau, mettant en danger la santé des résidents.
Remplacer les meubles et décorations par prévention
Pour éliminer ou minimiser la fumée tertiaire d’un lieu, le moyen le plus efficace serait de remplacer les endroits où les réservoirs de fumée peuvent persister. Par exemple, changer les meubles et les décorations qui se trouvaient dans la pièce d’un fumeur régulier, tels que les canapés et les rideaux, les tapis, les cloisons sèches ou d'autres matériaux où la fumée tertiaire peut facilement se loger.