- Les troubles ou pertes de mémoire correspondent à l'incapacité ou la difficulté à mémoriser un fait actuel ou à retrouver un souvenir.
- Toutes les activités intellectuelles et de loisir participent à la préservation de la mémoire à condition qu’elles soient réalisées sans stress et qu’elles constituent une source de plaisir
Comme le rappelle l’Observatoire des Mémoires, on sait aujourd’hui que la perte de la mémoire n’est pas inéluctable. En effet, on peut prévenir les effets du vieillissement sur notre mémoire et la rentrée est la période idéale pour intégrer quelques nouvelles habitudes bénéfiques.
Sommeil réparateur
D’abord, il est conseillé de retrouver de bonnes nuits de sommeil réparateur. Le sommeil est en effet un facteur clef pour conserver sa mémoire puisqu’il prépare le cerveau à apprendre et encoder de nouvelles informations et permet de consolider dans un deuxième temps ces apprentissages en une mémoire stable et durable.
Au cours du siècle dernier, les scientifiques ont constaté que le sommeil améliore la mémoire de 20 à 40 % et des recherches récentes ont conduit les scientifiques à émettre l'hypothèse que le stade 3 (sommeil profond à mouvements oculaires non rapides, ou sommeil à ondes lentes) pourrait être particulièrement important pour l'amélioration de la rétention et du rappel de la mémoire.
Lien social
Maintenir un lien social est également propice au développement de la mémoire: les liens sociaux sont en effet une vraie source de stimulation intellectuelle.
Ainsi, retrouver ses collègues et amis après la journée de travail pourrait participer à la bonne santé du cerveau: "Chez l’animal, il a été montré depuis longtemps que des animaux élevés avec des congénères ont un développement cérébral plus important en termes de nombre de neurones ou de connexions synaptiques par exemple, que des animaux élevés seuls. Il en va de même chez l’homme." indique l'Observatoire des Mémoires.
Une revue systémique sur 34 études a d'ailleurs confirmé les conclusions scientifiques antérieures selon lesquelles il existe une association entre les relations sociales et le développement de la fonction cognitive, dont fait partie la mémoire.
Activité physique
Plusieurs études ont également montré que la pratique régulière d’une activité physique était associée à un moindre déclin des troubles de la mémoire.
Dans une étude réalisée à l'université de la Colombie-Britannique au Canada, les chercheurs ont découvert que l'exercice aérobique régulier comme la marche, la course ou le cyclisme augmentait la taille de l'hippocampe, la zone du cerveau impliquée dans la mémoire verbale et l'apprentissage. Une bonne raison de se rendre au travail à pied ou à vélo!
Surveiller son alimentation
L'alimentation est également essentielle puisqu’elle peut contribuer au maintien ou au déclin de la mémoire.
Une étude menée à Bordeaux a notamment montré que les personnes qui suivaient un régime alimentaire "méditerranéen" riche en huile d’olive, poisson, fruits et légumes et pauvre en viande et produits laitiers présentaient un déclin des fonctions mnésiques moins important par rapport à des personnes ne suivant pas ce type de régime.
Ce sont les qualités d’un point de vue nutritionnel de ce régime pauvre en acides gras insaturés et riches en vitamines anti-oxydantes et en acides gras mono et polyinsaturés alimentaire qui permet de rester en bonne santé et qui participe au maintien de la mémoire.
Au contraire, certaines études suggèrent qu'une consommation élevée de sucre provoque une inflammation du cerveau, entraînant des troubles de la mémoire. Une donnée à garder en tête lors des déjeuners professionnels...