- Le variant Omicron circule de manière quasi exclusive en France. Son sous-lignage BA.5 est actuellement omniprésent (94% des séquences interprétables en août).
- La circulation du virus continue de ralentir, mais de façon moins marquée que lors des précédentes semaines : le taux d’incidence est supérieur à 200 pour 100 000 habitants.
- Au 22 août, seuls 32,6% des 60-79 ans et 45,7% des 80 ans et plus avaient reçu leur seconde dose de rappel parmi les personnes éligibles.
Les personnes vaccinées contre la Covid-19 et qui ont été infectées par les précédents variants Omicron (appelées BA.1 et BA.2) seraient quatre fois mieux protégées contre le sous-lignage actuellement en circulation, le BA.5, comparativement à celles vaccinées mais qui n'ont pas été infectées.
Protection supérieure contre le BA.5
Il s'agit des résultats d'une nouvelle étude publiée le 1er septembre dans la revue scientifique New England Journal of Medicine. Pour la mener à bien, l’équipe de l'Institut de médecine moléculaire João Lobo Antunes (iMM) situé à Lisbonne, a étudié le registre des cas de la Covid-19 du Portugal. Dans ce pays, 98% de la population est vaccinée.
Autre conclusion des chercheurs : les infections avec des variants antérieurs à Omicron (les variants Alpha et Delta) confèrent aussi une protection supérieure contre l'infection pour le sous-variant BA.5. Néanmoins, cette protection reste inférieure à celle obtenue après une infection avec les sous-variants BA.1 et BA.2.
De futures vaccinations plus efficaces
Ces résultats sont importants car les vaccins actuellement en développement et en évaluation sont basés sur les premiers sous-variants d'Omicron, dominants durant l’hiver 2022. Jusqu'à présent, on ne savait pas quel degré de protection ces souches offraient contre le nouveau sous-lignage BA.5.
Cette nouvelle étude apporte donc un élément de réponse : les vaccins à venir pourraient donc avoir plus d’efficacité sur le sous-variant actuel, le BA.5.