L’Agence Régionale de Santé (ARS) Occitanie l’a confirmé ce vendredi 2 septembre : un nouveau cas de dengue a été confirmé en Haute-Garonne. Il s’agit du troisième cas autochtone recensé dans la région Occitanie depuis le début de l’année, ce qui signifie que les personnes qui ont contracté la maladie n'avaient pas voyagé en zone contaminée dans les 15 jours précédant l’apparition des symptômes. D’après le communiqué de l’ARS, “l’état de santé (de cette dernière personne infectée) n’inspire pas d’inquiétude”.
Les Amériques, l’Asie du Sud-Est et le Pacifique occidental
Selon Santé publique France, la dengue est une maladie virale transmise par les moustiques du genre Aedes, aussi appelés moustiques tigres, lorsqu’ils piquent. Habituellement, cette pathologie n’est pas présente en France, raison pour laquelle on parle de cas autochtone. Actuellement, les zones les plus touchées dans le monde sont les Amériques, l’Asie du Sud-Est et le Pacifique occidental.
Une maladie bénigne
Les symptômes de la dengue sont proches de ceux de la grippe, c’est-à-dire une forte fièvre, des douleurs articulaires ou encore des maux de tête importants. Ils durent généralement entre deux et sept jours. Pour beaucoup de cas, cette maladie reste bénigne mais, chez certaines personnes, elle peut provoquer une forme aiguë d’allure grippale avec, parfois, des complications potentiellement mortelles. On parle de dengue sévère.
Pas de traitement
Pour l’instant, il n’y a pas de traitement spécifique contre la dengue classique ou sévère. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS) “la détection précoce des signes d’évolution vers une dengue sévère et l’accès à des soins médicaux appropriés permettent de réduire le taux de mortalité de la dengue sévère à un niveau inférieur à 1 %”.
Pas plus de 150 mètres
Pour limiter les risques de transmission de ce virus via les piqûres de moustiques tigres, les autorités sanitaires peuvent mettre en place des opérations de démoustication. Il y en a eu une cette semaine en Haute-Garonne.
Mais l’ARS Occitanie incite aussi la population à se protéger chez soi car “le moustique qui vous pique bien souvent ne vole pas à plus de 150 mètres de son lieu d’apparition”.
Supprimer les eaux stagnantes
Pour éviter la prolifération, il faut tout d’abord supprimer toutes les eaux stagnantes car c’est là où les larves se développent. Ensuite, en extérieur, le mieux est de porter des vêtements amples et appliquez des sprays anti-moustiques car tous les produits répulsifs classiques fonctionnent pour chasser le moustique tigre.
Enfin, dernier conseil : restez le plus possible en intérieur entre 7 à 9 heures et de 17 à 20 heures, moment où le moustique tigre est le plus actif.