On s’en doutait, mais aujourd’hui, les chiffres l’attestent. La structure familiale traditionnelle change au profit des cellules recomposées. Aujourd’hui, 1 enfant sur 4 ne vit pas avec ses deux parents. Selon une enquête de l’Insee reprise par vos journaux, dans plus de la moitié des familles cohabitent au moins deux enfants : l’un issu d’une union précédente, l’autre du couple actuel. « Un modèle qui conjugue des mots comme "beau-parent", "demi-frère" ou "demi-sœur" », note Catherine Malaval dans Libération.
Si la famille s’est recomposée, l’ancrage maternel reste très présent. 740 000 enfants sont restés avec la maman, 200 000 chez papa. Et la multirésidence ne fait pas la loi. 7 enfants sur 10 n’habitent pas régulièrement chez l’autre parent.
L’enquête de l’Insee s’est également intéressée aux grands-parents. Il faut dire que près d’un quart de la population est concernée. 15 millions de Français ont une petite-fille ou un petit-fils. Mais ils attendent un peu plus longtemps : 54 ans contre 51,5 ans douze ans plus tôt.
Là encore, malgré certaines évolutions, la tradition perdure. « Plus on a d’enfants, plus on a de chances qu’eux aussi en aient. « La personne de plus de 75 ans n'ayant eu qu'un seul chérubin a 80 % de chances d'avoir un petit-fils ou une petite-fille », observe le Parisien. Un taux qui passe à 95 % quand on a eu deux enfants et même à 99 % à partir de 4.
Avec l’allongement de la durée de vie, la prochaine étape sera sans doute celle des familles recomposées mais cette fois avec de nouveaux papys ou mamies !
Première diffusion: 23 octobre 2013