C’est une tendance qui a fait un bond pendant les confinements: le "no-bra", littéralement "pas de soutien-gorge", est désormais entré dans les habitudes de nombreuses Françaises.
L’Hexagone est en effet le pays où l’on compte le plus de femmes qui n’en portent pas comparé à ses voisins européens, selon un nouveau sondage, réalisé par l’Ifop pour XloveCam.
Faux besoin
Et ses effets positif sur la santé et sur le confort des femmes font de plus en plus d’adeptes, y compris parmi les célébrités. En effet, contrairement à l’idée reçu que le soutien-gorge permet de "soutenir" la poitrine, des études sur le sujet montrent que c’est plutôt l’inverse: ne pas porter de soutien-gorge aurait plutôt tendance à améliorer leur fermeté car cela pourrait renforcer les tissus naturels de soutien.
C’est notamment le cas d’une étude française du professeur Jean-Denis Rouillon, spécialiste de la médecine du sport au Centre hospitalier universitaire de Besançon, qui montre que le port du soutien-gorge n'empêcherait pas l'affaissement des seins des femmes, et pourrait même l'augmenter. "Nos premiers résultats confirment l'hypothèse selon laquelle le soutien-gorge est un faux besoin", avait déclaré le professeur Rouillon.
Eviter un étirement des ligaments
Les seins ne contiennent aucun muscle mais sont soutenus par des fibres de soutien de la peau (les ligaments de Cooper), et reposent sur les pectoraux qu’il est bon de travailler puisqu'ils participent au maintien.
Comme la plupart des tissus, lorsqu’ils changent de volume en cas de grossesse ou de prise de poids, les seins peuvent avoir tendance à s'affaisser. Et cette réalité est la même, que l’on porte un soutien-gorge ou non.
Il y a cependant une donnée à prendre en compte: si l’on pratique la course à pied ou un sport avec des chocs, le port d’une brassière est conseillé pour éviter un étirement des ligaments soutenant la poitrine.