Au 15 septembre, il y avait 33.263 nouveaux cas de Covid-19 enregistrés sur les dernières 24 heures selon Santé publique France, soit une hausse de 67,4 % sur les sept derniers jours. La quasi-totalité d’entre eux ont été infectés par le variant Omicron.
Sous-variants d'Omicron : le vaccin cible BA.4 et BA.1
Pour mieux protéger la population, l'Agence européenne des médicaments (EMA) a approuvé, ce lundi 12 septembre, l’utilisation d’un nouveau vaccin contre la Covid-19. Celui-ci est fabriqué par le laboratoire Pfizer/BioNTech.
Il fait partie des derniers vaccins arrivés sur le marché, ceux dit bivalents, qui protègent contre la souche originale du virus de la Covid-19 mais aussi contre les sous-variants d’Omicron : BA.1, BA.4 et BA.5, ces deux derniers étant majoritaires aujourd’hui parmi les cas de Covid-19.
Les précédents vaccins bivalents ciblaient BA.1
Dans un communiqué publié le 1er septembre dernier, l’EMA avait déjà approuvé l’utilisation des vaccins bivalents de Pfizer/BioNTech et de Moderna, mais ceux-ci ne ciblaient que le sous-variant BA.1.
La particularité du nouveau vaccin Pfizer/BioNTech - le deuxième bivalent que le laboratoire a mis au point - est donc de cibler aussi les sous-variants BA.4 et BA.5, en plus de la souche originale de la Covid-19 et du sous-variant BA.1.
Les vaccins bivalents de Pfizer/BioNTech et de Moderna utilisent toujours la technologie de l’ARN Messager. Il s’agit d’envoyer des copies du virus inoffensives pour que l’organisme produise ensuite les protéines nécessaires pour fabriquer des anticorps contre le virus. "Avec les vaccins à ARN messager, l’idée est de laisser nos cellules fabriquer elles-mêmes le composant contre lequel notre organisme va apprendre à se défendre", précise l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm).
Nouveaux sérums anti-Covid bientôt en France
Dans d’autres pays, comme les États-Unis ou le Royaume-Uni, la mise sur le marché des vaccins bivalents a déjà été validée. En France, pour l’instant, il n’y a pas de date de mise sur le marché. Mais ils devraient être utilisés pour la campagne de rappel vaccinale. En effet, l’avis du Conseil scientifique publié le 19 juillet dernier juge que “ces nouveaux vaccins ont une efficacité comparable aux précédents et peut-être mieux conservée sur les nouveaux variants Omicron”.