"Nous n'avons jamais été mieux placés pour mettre fin à la pandémie", a assuré le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, lors d'un point presse mercredi 14 mars. "Nous n'en sommes pas encore là, mais la fin est à portée de main.
Une baisse des cas et de la mortalité
Les chiffres du Covid-19 justifient cet optimisme. La semaine du 5 au 12 septembre, le nombre de décès hebdomadaires du Covid-19 est tombé au plus bas depuis mars 2020, début de la pandémie qui a causé la mort de plusieurs millions de personnes à travers le monde. Avec environ 11.000 décès enregistrés, la tendance est la baisse de 22% par rapport à la semaine précédente. Le nombre de cas a également chuté de 28% sur la même période, à quelque 3,1 millions de nouvelles infections.
Malgré un ton optimiste, le patron de l'OMS n'a pas manqué de mettre en garde contre un éventuel relâchement des Etats : "Un marathonien ne s’arrête pas quand il aperçoit la ligne d’arrivée. Il court plus vite, avec toute l’énergie qui lui reste. Et nous aussi. Nous pouvons tous voir la ligne d’arrivée, nous sommes en passe de gagner mais ce serait vraiment le plus mauvais moment de s’arrêter de courir. Si nous ne saisissons pas cette opportunité, nous courrons le risque d’avoir plus de variants, plus de morts, plus de perturbations et plus d’incertitude."
Poursuivre la vaccination
Au 4 septembre, l'OMS déclarait plus de 600 millions de cas officiels de Covid-19 depuis fin 2019, pour un total de 6,4 millions de morts - un nombre inférieur à la réalité, selon une étude de la même institution, publiée en mai dernier, qui l'estimait plutôt entre 13 et 17 millions.
Pour accompagner son message d'espoir, l'OMS a réaffirmé six actions clés pour aider les Etats à en finir avec la crise sanitaire. Parmi elles, vacciner 100% des personnes vulnérables et des personnels de santé, continuer les programmes de tests et le traçage des nouveaux variants potentiellement dangereux, ou encore lutter contre la désinformation liée à la pandémie.
En France, le nombre de malades actuellement en réanimation est au plus bas depuis deux ans, mais les nouveaux cas sont repartis à la hausse depuis une semaine, inquiétant les autorités qui évoquent une possible huitième vague déferlant sur l'Hexagone.