- La contraception d’urgence n’est pas efficace à 100 %.
- Elle doit être prise au plus tard dans les 3 à 5 jours après un rapport sexuel à risque.
- En pharmacie, le coût de la pilule du lendemain varie entre 3 et 20 euros selon les médicaments.
Elle est prise en cas de rapport sexuel à risque de grossesse. En cas de grossesse non désirée, la pilule du lendemain est une contraception d’urgence hormonale qui doit être prise le plus rapidement possible après un rapport sexuel protégé ou mal protégé. Jusqu’à présent, ce médicament, agissant principalement en retardant l’ovulation, est disponible gratuitement, sans ordonnance et de façon anonyme pour les mineures.
Selon le site du gouvernement, la pilule du lendemain est gratuite sur prescription médicale pour les personnes âgées de 18 à 25 ans. En revanche, elle est payante sans ordonnance. Pour les femmes de 26 ans et plus, cette contraception d’urgence est "remboursée à hauteur de 65 % par l'Assurance maladie avec une prescription" et est payante sans ordonnance. Mais cela va changer prochainement.
Pilule du lendemain : "son efficacité est maximale dans les 24 heures qui suivent le rapport"
Dans une interview accordée à 20 Minutes, le ministre de la Santé François Braun a révélé que toutes les Françaises pourront bientôt bénéficier gratuitement de ce médicament. "En ce qui concerne la contraception féminine, je vous annonce le renforcement de la protection des femmes en facilitant leur accès à la contraception d’urgence en pharmacie, de manière gratuite et sans ordonnance, à tout âge. (…) Il nous fallait lutter contre leurs difficultés d’accès à la contraception d’urgence, car on sait que son efficacité est maximale dans les 24 heures qui suivent le rapport à risque de grossesse", a-t-il déclaré.
Un dispositif gratuit de dépistage contre toutes les IST
François Braun a également communiqué que le dépistage des infections sexuellement transmissibles (IST) sera gratuit et sans ordonnance jusqu’à 26 ans. "Actuellement, ce dépistage est libre uniquement pour le VIH. Désormais, la possibilité de dépistage sera étendue à toutes les infections sexuellement transmissibles pour lutter le plus précocement possible contre cette reprise des infections", a-t-il poursuivi.
Ces deux mesures seront inscrites dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2023, qui sera présenté en Conseil des ministres le 26 septembre. Elles contribueront à rattraper le "retard" de la France "par rapport aux autres pays européens", selon le ministre de la Santé.