- 20 à 30 % des adultes diabétiques ne sont pas diagnostiqués selon l’Inserm.
- L’incidence du diabète de type 2 est maximale entre 75 et 79 ans, avec 20% des hommes et 14% des femmes traités pour cette maladie.
"Nous avons été avertis de fortes tensions d'approvisionnement sur la classe des analogues de GLP-1, dues à une augmentation de la demande mondiale", explique l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM).
Des tensions d’approvisionnement sur les analogues de GLP-1
Les analogues de GLP-1 sont une famille de médicaments injectables utilisés dans le traitement du diabète. Ils se présentent sous la forme de stylos pré-remplis, pour que le patient s'injecte la solution médicamenteuse à l’intérieur.
“Les médicaments concernés en France sont : Ozempic (semaglutide) et Trulicity (dulaglutide), poursuit le communiqué. Ils sont indiqués dans le traitement du diabète de type 2 insuffisamment contrôlé, en complément d’un régime alimentaire et d’une activité physique”.
En France, 90 % des diabétiques sont atteints d’un diabète de type 2, selon l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) qui précise que : “le traitement de référence du diabète de type 2, celui qui doit être entamé avant tout autre, est la modification des habitudes de vie, incluant : une perte de poids quand elle est nécessaire, une activité physique régulière, une alimentation équilibrée. Ces mesures peuvent être suffisantes pour contrôler la glycémie”. Ensuite viennent les médicaments anti-diabétiques.
Des difficultés d’accès aux traitements qui n’auront pas d’impact pour les patients
Face à ces tensions d’approvisionnement, l’ANSM émet des recommandations. Pour les patients d’abord : “vous ne devez pas modifier votre traitement sans un avis médical. Parlez-en à votre médecin qui vous prescrira une alternative adaptée si nécessaire”. Les praticiens, quant à eux, sont invités à ne pas changer la prescription si le patient prend ce médicament depuis longtemps ou s’il en a spécifiquement besoin. En revanche, s’il s’agit de prévention, "il est recommandé de privilégier le recours à une autre classe d'anti-diabétique, selon le profil du patient".
La diabète de type 2 se développe généralement après 40 ans et est diagnostiqué à un âge moyen proche de 65 ans. Celui-ci est dû à une mauvaise utilisation de l’insuline par les cellules de l’organisme. En revanche, le diabète de type 1 vient d’une absence de sécrétion d’insuline par le pancréas et est présent dès l’enfance ou l’adolescence. Mais qu’il s’agisse de l’un ou de l’autre, cette maladie se caractérise par un taux trop élevé de sucre dans le sang, l’hyperglycémie. En France, près de quatre millions de personnes étaient identifiées comme diabétiques par l’Assurance maladie en 2019.