- Le cortex préfrontal contribue à réguler et à traiter les interactions sociales et émotionnelles.
- Pour évaluer l’activité cérébrale des volontaires, l’équipe a mesuré l'hémoglobine oxygénée, désoxygénée et totale ainsi que la saturation en oxygène du sang dans le lobe frontal.
Prévenir les maladies cardiaques, stimuler les défenses immunitaires, faire du bien au moral… Les animaux de compagnie permettent de préserver notre santé physique et mentale. "À ce jour, les associations neurologiques de l'interaction humaine avec les animaux ont été peu étudiées", ont indiqué des chercheurs de l'université à Bâle en Suisse. C’est pourquoi ils ont décidé de réaliser une étude parue dans la revue Plos One.
Mesurer l’activité cérébrale de 21 adultes en présence d’un chien
Dans le cadre de ces recherches, ils ont analysé les changements de l'activité cérébrale frontale en présence d’un chien et lorsque l’on entre en contact avec cet animal à quatre pattes. Pour cela, les scientifiques ont recruté 21 personnes. Au cours d’une première expérience, les volontaires ont regardé, caressé un chien et l’ont laissé s’allonger à côté d’eux. Ensuite, ils ont agi de la même manière mais avec un animal en peluche qui était rempli d'eau pour correspondre à la température et au poids des chiens. Durant ces tests, l'activité du cortex préfrontal du cerveau des participants a été mesurée à l'aide d'une technologie de neuro-imagerie infrarouge.
Cerveau : une plus grande activité du cortex préfrontal
D’après les auteurs, l'activité cérébrale préfrontale était plus importante lorsque les participants interagissaient avec les "vrais" chiens, et que cette différence était plus importante pour les caresses, qui étaient la condition la plus interactive. Ce résultat n'a pas été observé lors des interactions avec l’animal en peluche. Cela "suggère que les interactions avec un chien peuvent activer des processus attentionnels plus forts et susciter une plus grande excitation émotionnelle", ont conclu les scientifiques.