- Chaque année, 30 % des enfants de moins de 2 ans sont touchés par la bronchiolite.
- Cette infection virale respiratoire dure en moyenne dix jours.
- Cette épidémie saisonnière débute généralement mi-octobre et se termine à la fin de l’hiver avec un pic durant le mois de décembre.
Hauts-de-France, Normandie, Ile-de-France, Nouvelle-Aquitaine et Occitanie. Dans ces cinq régions françaises, les cas de bronchiolite chez les enfants en bas âge ont anormalement augmenté ces derniers jours. "Parmi les 1.491 enfants de moins de 2 ans vus aux urgences pour bronchiolite du 26 septembre au 2 octobre 2022, 1.352 (91 %) étaient âgés de moins de 1 an et 456 (31 %) ont été hospitalisés. Parmi les 456 enfants hospitalisés, 427 (94 %) étaient âgés de moins de 1 an", peut-on lire dans un bulletin hebdomadaire publié par Santé publique France.
Un recours hospitalier pour certains bébés souffrant d’une bronchiolite
Pour rappel, la bronchiolite est une infection virale respiratoire qui atteint les petites bronches. Cette maladie, touchant les nourrissons de moins de 2 ans, est le plus souvent provoquée par le Virus Respiratoire Syncytial (VRS). Cette affection contagieuse se manifeste par un épisode de gêne respiratoire dont les symptômes sont une toux et une respiration rapide et sifflante. "La bronchiolite est le plus souvent une maladie bénigne. Cependant, les très jeunes enfants et plus particulièrement les nourrissons de moins de 2 mois peuvent présenter une forme plus grave nécessitant une hospitalisation", indique l’Assurance maladie.
Bronchiolite : à quel moment doit-on se rendre aux urgences pédiatriques ?
Si son enfant est âgé de moins de 3 mois et présente des symptômes de la bronchiolite avec de la fièvre, il convient d’emmener son enfant aux urgences. On recommande également de contacter sans tarder le Samu si son nourrisson est "à risque", soit un grand prématuré, porteur d’une maladie pulmonaire ou neuromusculaire, d’une malformation cardiaque.
Selon l’hôpital Necker, des vomissements répétés doivent aussi amener les parents à conduire leur enfant aux urgences. Une hydratation insuffisante et une détérioration de son état général (fatigue importante, malaise, agitation…) peuvent inciter à appeler les secours.
Autre cas pouvant conduire à une hospitalisation : "il a de plus en plus de mal à respirer. Sa respiration est rapide et plus courte ou irrégulière et lente, il fait des pauses respiratoires, il présente des battements des narines, les espaces entre ses côtes et au-dessus de ses clavicules se creusent", détaille l’Assurance maladie.