Il peut enfin rentrer chez lui. Francesco Bruno, un petit garçon américain, a passé les mille premiers jours de sa vie hospitalisé à cause d’une maladie génétique. Mardi 11 octobre, le garçon a pu quitter l’hôpital La Rabida, situé à Chicago dans l’Illinois.
Une maladie rare qui bloque la croissance des poumons
Ses parents se sont confiés au média américain CBS News. "Nous sommes très heureux, nerveux, tendus, effrayés, submergés, vraiment contents et ravis, a glissé son père Emanuele Bruno. C’est un mélange d’émotions." À la naissance de leur fils, rien ne laissait présager qu’il pourrait un jour, sortir de l’hôpital. Les médecins avaient affirmé aux parents que leur fils ne vivrait que trente minutes. "C’est vraiment un miracle qu’il soit avec nous aujourd’hui", souligne Priscilla Bruno, sa mère. Le petit garçon est atteint d’une maladie génétique qui touche ses os et ses muscles. Il a été diagnostiqué d’une forme rare de dysplasie du squelette, qui affecte ses côtes et bloque la croissance de ses poumons. L’un de ses frères était touché par la même pathologie, et en était décédé une semaine après sa naissance. En décembre, Francesco fêtera ses trois ans, et pour ses parents, son combat est une leçon de vie : "il faut vivre chaque jour comme le dernier, car nous ne savons pas ce qui nous attend demain", rappelle sa mère. "Le fait que nous soyons ici, presque trois ans plus tard, à parler de lui est déjà un miracle en soi, à mon avis", se réjouit le père de Francesco.
Un parcours du combattant pour Francesco Bruno
Depuis sa naissance, Francesco a vécu dans quatre hôpitaux différents, équipé d’un respirateur artificiel et nourri par des sondes. Au cours de ce long séjour, il a subi plusieurs opérations chirurgicales. À sa sortie de l’hôpital, ses parents n’étaient pas les seuls à se réjouir : le personnel hospitalier s’est réuni pour lui dire au revoir. "En tant qu'équipe, nous avons consacré tant d'amour et d'efforts au développement de Francesco", a expliqué Maggie Sladick, thérapeute à La Rabida, à News24. "C’est toujours un mélange entre le doux et l’amer de voir les enfants partir." Avec ses collègues, elle explique que le petit garçon devient chaque jour un peu plus fort, même si les mois à venir ne seront pas simples. Mais ses parents y sont préparés. "Nous allons gérer les choses un jour après l’autre, comme nous l’avons fait jusqu’à présent", confie Emanuele Bruno, le père de Francesco.